Michel Sleiman a fait part à Kofi Annan de son « inquiétude » face à la multiplication des incursions syriennes au Liban.
L’affaire des pèlerins libanais enlevés en Syrie le 22 mai dernier a connu hier soir un développement déterminant. En effet, des photos de quelques-uns des 11 pèlerins libanais et de leurs passeports ont été diffusées par la chaîne satellitaire al-Jazira, premier signe tangible que leurs ravisseurs ont bien l’intention de se signaler à leurs proches et de faire connaître leurs exigences pour leur libération.
Plus tôt dans la journée, un groupe jusque-là inconnu, « Révolutionnaires de Syrie-Province d’Alep », avait affirmé détenir le groupe de pèlerins chiites enlevés en Syrie, également dans un communiqué diffusé par la chaîne satellitaire arabe.
« Les Libanais enlevés sont accueillis chez nous et se trouvent en bonne santé. Les négociations pour leur libération seront possibles quand (le chef du Hezbollah Hassan) Nasrallah se sera excusé pour son dernier discours », affirme le communiqué. « Notre problème n’est pas avec une communauté en particulier, mais avec ceux qui participent à la répression de la révolte », a ajouté le groupe qui jusque-là ne s’était jamais manifesté.
On apprenait de façon concomitante que le secrétaire général du Hezbollah prononcera à 16h30, aujourd’hui, un discours télévisé à l’Unesco, à l’occasion de la commémoration du décès de l’imam Khomeyni.
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