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Hollande n'exclut pas une intervention armée en Syrie sous mandat de l'Onu

Le président François Hollande n'a pas exclu une intervention armée en Syrie contre le régime de Bachar el Assad, sous mandat de l'ONU, mardi sur France 2.

"Une intervention armée (en Syrie) n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à-dire par une délibération du Conseil de sécurité" de l'Onu, a déclaré le chef de l'Etat.

"A moi, à d'autres, de convaincre Russes et Chinois" de ne pas mettre leur veto au Conseil de sécurité à une telle opération, a ajouté M. Hollande, qui reçoit le président russe, Vladimir Poutine, vendredi à Paris.

Il a dans le même temps évoqué une "solution qui ne serait pas forcément militaire parce que la pression doit se faire dès à présent pour chasser le régime de Bachar el Assad".

"Nous devons trouver une autre solution. C'est pourquoi je réunirai au début du mois de juillet la Conférence des amis de la Syrie", c'est-à-dire "tous ceux qui ont la même vocation, le même objectif (...) chasser ce régime-là".

Pour le président Hollande, il s'agira aussi de "solidariser l'opposition" car "il ne faut pas non plus mettre n'importe qui à la place" du régime du président syrien. "Il y a donc une organisation de l'opposition" à réaliser, de façon à "faire en sorte qu'elle puisse elle-même être capable de se substituer au régime", a-t-il ajouté.

M. Hollande a également affirmé que les sanctions à l'égard du régime syrien devaient être beaucoup "plus dures", "elles doivent être renforcées et j'en parlerai au président Poutine puisqu'il vient à Paris vendredi".

"C'est lui pour l'instant, avec la Chine, qui est le plus en retrait par rapport à ces questions de sanctions. Eh bien, nous devons le convaincre que ce n'est pas possible de laisser le régime de Bachar el Assad massacrer son propre peuple", a-t-il dit.

Le président Hollande avait annoncé un peu plus tôt dans la journée l'expulsion de l'ambassadrice de Syrie en France, Lamia Chakkour. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens ont fait de même.

Le durcissement des Occidentaux à l'égard du régime syrien intervient en représailles au massacre de Houla (centre de la Syrie) qui a fait 108 morts, dont 49 enfants. La majorité d'entre eux ont été exécutés, selon les premiers résultats d'une enquête de l'ONU.

Un haut responsable de l'ONU a affirmé mardi avoir de "forts soupçons" sur l'implication des "chabbiha", des miliciens pro-régime, dans ce massacre. Pour sa part, le régime de Bachar el Assad nie son implication.
Le président François Hollande n'a pas exclu une intervention armée en Syrie contre le régime de Bachar el Assad, sous mandat de l'ONU, mardi sur France 2."Une intervention armée (en Syrie) n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à-dire par une délibération du Conseil de sécurité" de l'Onu, a déclaré le chef de l'Etat."A moi, à...