La Cour suprême a rejeté les appels de Thaër Halahla, 34 ans, et Bilal Diab, 27 ans, en grève de la faim depuis le 29 février, a annoncé à l'AFP leur avocat Jamil al-Khaldi.
L'avocat a déploré l'attitude de la justice israélienne face à la détention administrative, estimant que "les services de renseignements avaient le dernier mot".
Il a aussi affirmé que ses client "poursuivraient leur combat jusqu'au bout".
"De toute évidence, une grève de la faim ne peut pas être un critère à elle seule sur la décision concernant la période de détention administrative", a affirmé la Cour dans son arrêt.
Un tribunal militaire israélien avait rejeté le 23 avril la demande de remise en liberté des deux suspects, qui ont comparu le 3 mai devant la Cour suprême.
Au moins un tiers des quelque 4.700 détenus palestiniens d'Israël sont actuellement en grève de la faim, selon l'administration pénitentiaire israélienne et des sources officielles palestiniennes.
Ce mouvement collectif a été lancé par quelque 1.200 détenus le 17 avril, date de la Journée des prisonniers palestiniens.
Les prisonniers réclament l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative, une disposition controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.
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