L'Iran a appelé vendredi les autorités de Bahreïn à mettre fin à la "répression" et à répondre aux revendications de l'opposition pour des réformes, avant la course controversée dimanche du Grand Prix de Formule 1 près de Manama.
"La solution la plus appropriée à Bahreïn est de tenir compte sérieusement des revendications et de mettre fin à la répression", a déclaré le ministre adjoint des Affaires étrangères pour les affaires arabes et africaines, Hossein Amirabdolahian, cité par l'agence officielle IRNA.
"Bahreïn devrait préparer le terrain à des négociations efficaces et sincères" avec l'opposition à majorité chiite -- comme la population iranienne -- dans un royaume dirigé par une dynastie sunnite, a-t-il ajouté.
Les contestataires ont durci leurs manifestations à l'occasion du Grand Prix de Bahreïn mais les troubles sont restés limités aux villages chiites éloignés du circuit de Sakhir. Plusieurs manifestations ont été dispersées par la force, selon des témoins et l'opposition.
Les relations entre l'Iran chiite et Bahreïn sont devenues très tendues depuis la répression en mars 2011 par les autorités, avec l'aide des monarchies du Golfe, du mouvement de contestation populaire animé par des chiites, qui s'estiment marginalisés.
"La solution la plus appropriée à Bahreïn est de tenir compte sérieusement des revendications et de mettre fin à la répression", a déclaré le...
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