Un influent dignitaire religieux iranien a salué vendredi les récents pourparlers qui se sont tenus le 14 avril entre Téhéran et les principales puissances mondiales sur le programme nucléaire controversé de la République islamique.
L'ayatollah Ahmad Jannati, secrétaire du puissant Conseil des gardiens de la Constitution, a parlé de "succès et de progrès" tout en prévenant que Téhéran quitterait la table des discussions en cas de nouvelles sanctions.
"Les pays occidentaux sont prêts à accepter le fait que l'enrichissement de l'uranium est un droit iranien", a-t-il déclaré lors de la grande prière du vendredi.
"L'Occident devrait lever les sanctions contre l'Iran mais s'il continue d'insister sur les sanctions tout en disant négocier avec l'Iran, il est évident que ces pourparlers seront suspendus", a-t-il dit.
L'Iran et les six puissances impliquées dans la recherche d'une solution à la crise (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) ont renoué le dialogue samedi dernier à Istanbul pour la première fois depuis quinze mois.
A l'issue de ces discussions sur le nucléaire iranien qualifiées de "constructives" côté occidental, elles ont convenu de se revoir le 23 mai à Bagdad.
L'ayatollah Ahmad Jannati, secrétaire du puissant Conseil des gardiens de la Constitution, a parlé de "succès et de progrès" tout en prévenant que...
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