Forum d’éducation à la presse, au Collège des Saints-Cœurs de Kfarhabab

Influer sur le cours des événements, orienter l’opinion, contraindre les responsables à répondre de leurs actes, faire et défaire les chefs d’État, tels sont certains des pouvoirs qu’on accorde à la presse écrite et aux médias en général.
Un forum destiné à sensibiliser les élèves à cet univers a réuni dans l’amphithéâtre du Collège des Saints-Cœurs, à Kfarhabab, une pléiade de journalistes chevronnés, qui ont été invités à livrer « le secret de leur métier » et à parler de son impact et de ses limites.
Le forum a été organisé par le bureau de communication et de publication de l’école. Les journalistes conviés étaient Gisèle Khoury (journaliste « senior » à la chaîne al-Arabiya), Nidal Ayoub (Future), Charbel Maroun (rédacteur en chef des informations à la Voix du Liban), Sabine Oueiss (journaliste économique au Nahar), Armand Homsi (caricaturiste au Nahar), Fady Noun (journaliste à L’Orient-Le Jour), Michel Hajji Georgiou, journaliste à L’Orient-Le Jour et militant des droits de l’homme, et Edmond Saab. Le professeur Pascal Monin, directeur du master Information et Communication à l’Université Saint-Joseph, a été associé à cette manifestation.
Dans un mot d’accueil, la directrice, sœur Hyam Abou Jaoudé, a défini les objectifs du forum. « Dans notre société libanaise, le rôle des médias est essentiel, a-t-elle dit. Ce sont les journalistes qui nous donnent une vision du monde qui nous entoure.(...). La presse est l’un des piliers de la démocratie. N’est-elle pas le quatrième pouvoir ? Elle joue un rôle majeur dans le maintien des sociétés démocratiques, dans la défense des véritables principes de la liberté d’expression et des valeurs. »
« Au collège des Saints-Cœurs Kfarhabab, nous insistons sur l’importance de l’éducation par la presse écrite » et « l’éducation à la presse écrite, a-t-elle précisé. Celle-ci s’inscrit dans une perspective de citoyenneté active et responsable, en parfaite cohérence avec notre projet éducatif : former l’élève pour qu’il devienne autonome dans un univers imprégné et façonné par les médias, pour qu’il puisse s’y épanouir comme individu et comme citoyen responsable ».
Le débat qui a accompagné les interventions des participants a illustré le côté pédagogique de la manifestation, suivie aussi bien par les élèves des classes secondaires, en quête d’orientation professionnelle, que par des parents d’élèves et des membres du corps enseignant.