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Moyen Orient et Monde

Bagdad se déchaîne contre Riyad et Doha

L’Irak a lancé hier une violente attaque contre l’Arabie saoudite et le Qatar, accusés de s’ingérer dans les affaires de chaque pays arabe, notamment la Syrie. « Parler de l’usage de la force pour faire tomber le régime syrien ne le fera pas tomber (...). Il ne tombera pas et pourquoi devrait-il tomber ? » a ainsi lancé M. Maliki devant la presse. « Nous rejetons l’envoi d’armes (à l’opposition) et tout processus menant au renversement du régime car cela aggraverait la crise dans la région », a poursuivi M. Maliki. Selon lui, ni le régime ni l’opposition n’ont l’intention de lâcher prise. « La crise continuera et nous, pays arabes, devons tenter d’éteindre le feu car sinon l’incendie s’étendra à l’Irak, au Liban, à la Jordanie, la Palestine et à toute la région, y compris les pays qui veulent utiliser le langage de la force. » « Nous sommes contre l’ingérence de certains pays dans les affaires intérieures de la Syrie et ces pays ont l’intention d’interférer dans les affaires intérieures de tous les pays arabes », a jugé M. Maliki.
Jamais M. Maliki n’avait critiqué aussi durement, sans toutefois les nommer, le Qatar et l’Arabie saoudite, principaux partisans d’un armement de la rébellion syrienne. Ces deux pays et le Conseil national syrien (CNS), qui regroupe la majorité de l’opposition à Bachar el-Assad, sont pour l’armement des opposants et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé vouloir la fin du régime de Damas.
L’Irak a lancé hier une violente attaque contre l’Arabie saoudite et le Qatar, accusés de s’ingérer dans les affaires de chaque pays arabe, notamment la Syrie. « Parler de l’usage de la force pour faire tomber le régime syrien ne le fera pas tomber (...). Il ne tombera pas et pourquoi devrait-il tomber ? » a ainsi lancé M. Maliki devant la presse. « Nous rejetons l’envoi...

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