Si les relations entre le Liban et la Turquie sont bonnes, il n’existait aucun lieu culturel pour rassembler les deux pays. L’ouverture du Centre culturel turc Yunus Emre de Beyrouth devrait permettre un rapprochement mutuel.
Pour l’inauguration de ce centre, le ministre turc de l’Éducation, Ömer Dinçer, et İnan Özyıldız, ambassadeur de Turquie au Liban, ont tenu à préciser l’intérêt d’un tel projet : « Le Centre culturel turc Yunus Emre va ouvrir une nouvelle porte vers la Turquie tout en accentuant les traits communs des cultures turque et libanaise. »
Hassan Diab, ministre libanais de l’Éducation, et Walid Daouk, ministre de l’Information, étaient également présents pour l’occasion. Ils ont pris à tour de rôle la parole pour exprimer leur satisfaction face à l’aboutissement de ce projet. Les ministres turc et libanais ont tenu à souligner l’importance des relations entre le Liban et la Turquie, particulièrement dans le domaine de l’éducation et de la culture.
Si le centre culturel ne propose pour l’instant que des cours de langue turque, au fil du temps, des événements culturels devraient voir le jour. Une nouvelle qui devrait réjouir les Libanais friands de la culture ottomane.
Des relations qui se renforcent dans d’autres domaines
L’entente turco-libanaise ne s’arrête pas au domaine culturel. Le ministre turc de l’Éducation, accompagné de l’ambassadeur de Turquie, se sont rendus vendredi dernier au village de Kwachra où ils ont posé la première pierre d’une école publique. Ce projet, financé par le gouvernement turc, est une nouvelle initiative pour rapprocher les deux peuples. Les deux représentants ont d’ailleurs exprimé leur joie concernant « la solidité des relations libano-turques ».
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