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Lifestyle - Disparition

Le cinéaste et romancier Pierre Schoendoerffer n’est plus

Pierre Schoendoerffer félicité par François Mitterand en 1994, après avoir reçu l’ordre du Mérite. Photo Gérard Fouet/AFP

Le cinéaste et romancier français Pierre Schoendoerffer est mort tôt hier, à 83 ans, des suites d’une opération à Clamart en banlieue parisienne, a annoncé sa famille, confirmant une information du Figaro.fr.
« Pierre Schoendoerffer de l’Institut de France, écrivain, metteur en scène, documentariste, vice-président de l’Académie des beaux-arts, section cinéma et audiovisuel, est mort ce matin à l’hôpital militaire Percy », a ainsi indiqué sa famille dans un court communiqué.
Né en 1928 à Chamalières, le jeune Schoendoerffer s’était enthousiasmé à la lecture de Joseph Kessel et Joseph Conrad, et rêvait d’être marin. À19 ans, il embarquait comme matelot sur un caboteur suédois et passait 18 mois en Baltique et en mer du Nord. Il s’était engagé en 1952 au service cinématographique des armées, où il avait fait ses débuts de cameraman en Indochine. Remplaçant à sa demande un camarade tué, il avait filmé pendant trois ans les atrocités de la guerre, a été fait prisonnier par le Viêt Minh à Diên Biên Phu (1954) et passé quatre mois en captivité. Démobilisé, il avait décide de rayonner dans la région, comme correspondant de guerre pour le magazine Life.
Membre fondateur des césars, Pierre Schoendoerffer s’était donc fait le témoin scrupuleux de la grandeur et de la misère des combattants, monde qu’il avait bien connu. Du Vietnam à l’Algérie, il était sur tous les fronts, menant à la fois une carrière d’écrivain, de grand reporter (Paris Match, ORTF) et de cinéaste. Après son premier film, La Passe du Diable (1958), il a alterné films de fiction et documentaires et écrit son premier roman en 1963, La 317e Section, qu’il a adapté à l’écran en 1965. Une œuvre qui reste un des meilleurs témoignages sur la guerre d’Indochine, tandis que La Section Anderson, tourné deux ans plus tard, recevait l’oscar du meilleur film documentaire.
Parmi ses œuvres majeures, Pierre Schoendoerffer a écrit et adapté à l’écran Le Crabe tambour (1977, grand prix du roman de l’Académie française), puis L’Honneur d’un capitaine (1982), où il dressait à nouveau le portrait de soldats luttant pour l’honneur, sans illusions sur l’issue du combat. Avec Diên Biên Phu (1991), il a réalisé une fresque guerrière puissante, doublée d’une méditation sur les sacrifices inutiles.
            (Source : AFP)
Le cinéaste et romancier français Pierre Schoendoerffer est mort tôt hier, à 83 ans, des suites d’une opération à Clamart en banlieue parisienne, a annoncé sa famille, confirmant une information du Figaro.fr.« Pierre Schoendoerffer de l’Institut de France, écrivain, metteur en scène, documentariste, vice-président de l’Académie des beaux-arts, section cinéma et...

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