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Liban

Édith Bouvier et William Daniels enfin rapatriés

Une ambulance de la Croix-Rouge libanaise a transporté Édith Bouvier jusqu’à l’avion qui l’attendait à l’AIB pour la rapatrier.Photo AFP

Édith Bouvier est enfin rentrée, saine et sauve, dans son pays. Après plusieurs jours d’incertitude, ponctués d’informations contradictoires, la journaliste du Figaro, envoyée en mission spéciale en Syrie, a réussi à s’évader en compagnie de William Daniels, le photographe du Figaro, également bloqué à Homs, soumise depuis près d’un mois à un pilonnage intense.
Dès leur arrivée au Liban, jeudi soir, les journalistes ont été transportés à l’Hôtel-Dieu de France où ils « ont été immédiatement pris en charge par le personnel médical qui a procédé à un bilan global », comme le précise un communiqué de l’ambassade de France. Hier, ils ont été rapatriés à bord d’un avion gouvernemental français médicalisé.
« Ce matin (hier), elle riait. Elle était de très bonne humeur entourée de ses amis », témoigne une source de l’ambassade de France au Liban, qui indique que l’état de santé de Mme Bouvier est stabilisé.
« En Syrie, elle a reçu tous les soins nécessaires. C’est ce qu’ont constaté d’ailleurs les médecins qui l’ont auscultée au Liban », précise la source, qui ajoute cependant qu’Édith sera certainement opérée à son arrivée en France. La journaliste, qui a refusé de voir la presse au Liban, a cependant confié à son collègue du Figaro, Adrien Jaulmes, certains détails de son difficile périple.
Dans un article publié hier par le journaliste, ce dernier explique comment, la nuit de lundi dernier à mardi, la sortie des journalistes de la ville de Homs assiégée avait été « montée comme une opération de commando ».
« Dans l’obscurité la plus totale, au milieu d’une tempête de pluie et de neige, le groupe a d’abord emprunté le tunnel secret qui servait de dernière ligne de ravitaillement aux insurgés syriens assiégés », écrit le journaliste. Gravement blessée à la jambe, Édith a été acheminée dans cette canalisation étroite avant de franchir, à l’aide de l’ASL, les lignes de l’armée syrienne qui encerclaient la ville, pour pouvoir enfin gagner la campagne et, de là, la frontière libanaise.
Ce soir-là, le convoi qui accompagnait les journalistes, qui regroupait, outre Édith et William, Paul Conroy et Javier Espinosa, s’est scindé, et seul Paul Conroy qui se trouvait dans le groupe de tête a réussi à parvenir au Liban. Les trois autres journalistes ont dû rebrousser chemin, en attendant la prochaine tentative qui a finalement réussi hier pour Édith et William, et la veille pour Javier qui avait été aidé par les réseaux d’activistes.
Édith et William ont ainsi rejoint Beyrouth, par les routes enneigées de la montagne libanaise, à l’aide de l’ASL.
Interrogé par L’Orient-Le Jour, Adrien Jaulmes explique qu’au cours de son entrevue avec sa collègue, celle-ci avait catégoriquement démenti que des pressions avaient été exercées sur eux de la part des insurgés, comme l’avaient laissé entendre certains médias. « Au contraire, ils ont été extrêmement dévoués », a-t-elle confié à son collègue au Liban.
À la question de savoir qui, en définitive, était derrière l’exfiltration des journalistes, le correspondant du Figaro précise que c’est l’Armée syrienne libre qui, « du début jusqu’à la fin, a soigné, transporté et protégé les journalistes ».
Édith Bouvier est enfin rentrée, saine et sauve, dans son pays. Après plusieurs jours d’incertitude, ponctués d’informations contradictoires, la journaliste du Figaro, envoyée en mission spéciale en Syrie, a réussi à s’évader en compagnie de William Daniels, le photographe du Figaro, également bloqué à Homs, soumise depuis près d’un mois à un pilonnage...

commentaires (8)

Pour M. Sakr Lebnan, Je n'ai pas vu ce mot «censuré». Il est vrai que le niveau de cet espace-lecteurs est très bas. La faute à qui ? Il vaut peut-être la peine d'écrire à ce sujet au rédacteur en chef car ces insanités déshonorent le journal. J'en connais qui parlent aussi de se désabonner...

Nayla Sursock

15 h 49, le 04 mars 2012

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • Pour M. Sakr Lebnan, Je n'ai pas vu ce mot «censuré». Il est vrai que le niveau de cet espace-lecteurs est très bas. La faute à qui ? Il vaut peut-être la peine d'écrire à ce sujet au rédacteur en chef car ces insanités déshonorent le journal. J'en connais qui parlent aussi de se désabonner...

    Nayla Sursock

    15 h 49, le 04 mars 2012

  • Madame Sursock, je vous avais passé un mot " censuré par l'olj" qui pourtant publie tous les non sens et les absurdités de certains, et se laisse envahir par la désinformation. Je crois que le niveau des échanges dans ce forum est descendu très bas. Hier une amie m'a dit qu'elle s'est retirée à cause des insultes qu'elle recevait de certains, bien connus, et que le Journal publiait sans réserve. Cette réaction, comme mes autres, ne contient ni diffamations, ni injures et ni racisme. Peut-on la publier ? Dorénavant nous devons demander chaque fois au Journal ( car nos écrits ne contiennent pas des désinformations et des absurdités ) s'ils peuvent les publier. Merci de le faire.

    SAKR LEBNAN

    12 h 56, le 04 mars 2012

  • Monsieur Sakr Lebnan, En plus des qualités stylistes du polémiste-quérulent-multiple, il y a des repères très visibles, comme des TOC: – le dénigrement systématique de ce qui n'est pas son idole, le sieur A.O. qu'il rêve de voir Président du Liban en 2013 (on est en plein dans l'Imaginaire... Attention aux secousses du retour sur terre) – l'adhésion aux thèses de Le Pen – la xénophobie la plus odieuse et primaire à l'égard des musulmans, des barbus et des Arabes du Golfe – la défense inconditionnelle de A.O. et d'un tyran comme El-Assad. – une agressivité maladie à tout ce qui ne correspond pas à son parti-pris. Que de belles valeurs, comme vous le voyez, en plus d'une grossièreté génétique. On est bien loin de l'Ame libanaise... et de l'esprit chrétien. Saint Marron, priez pour lui !

    Nayla Sursock

    06 h 21, le 04 mars 2012

  • Jack Hakim s'amuse très finement, il faut un esprit bien aiguisé pour le saisir, moi je me régale de ses commentaires, les esprits bruts et mal taillés sont désarçonnés. Je ris de lire que certains avaient cru se l'approprier.

    Jaber Kamel

    05 h 59, le 04 mars 2012

  • Je l'ai trouvé sur un site Internet suisse. Oui, j'ai des amis en Suisse. Il y a beaucoup de Libanais en Suisse. Cela doit leur rappeler le temps où l'on appelait le Liban «la Suisse de l'Orient»... T R E I Z E   A N S Le temps juste le temps de jouer à la marelle sur le sol en terre battue devant la maison à Deraa.   Le temps juste le temps de humer le parfum des pistachiers du jasmin dans les jardins de Deraa.   Treize ans… Le temps juste le temps de savourer les galettes de «zatah» et le hommos de sa mère qui lui disait si souvent: «aya bibi!»   Treize ans Le temps juste le temps d'aimer et d'admirer ce père qui savait le protéger.   Sauf ce jour de folie où les moukhabarat de Bachar transformèrent son corps d'enfant en hématome géant   Hamza ne leur avait pourtant rien fait Il ne leur avait rien dit.   Avec les grands, à Deraa il rêvait seulement de pain et aussi de liberté   A treize ans Hamza sera parti au Paradis d'Allah sans avoir eu le temps de voir la Liberté fleurir dans son pays (Bachar el-Assad a reconnu que cet enfant avait été TUE par ses services).

    Nayla Sursock

    05 h 56, le 04 mars 2012

  • Jack Hakim ou Hakimian : le verdict ( R.T. ) est confirmé. Bravo Madame Sursock, combien vous aviez raison !

    SAKR LEBNAN

    03 h 46, le 04 mars 2012

  • Ah Edith ! Enfin libre après avoir été séquestrée des semaines durant par les rebelles. Ces terroristes ont certes perdu 13 des leurs en essayant de lui faire fuir Homs mais c’était pour mieux l’endoctriner. La preuve : Elle chante leurs louanges dans sa première déclaration aux médias. Si seulement l’armée régulière avait pu l’intercepter, elle aurait surement dit toute la vérité devant les cameras de SANA.

    Jack Hakim

    13 h 50, le 03 mars 2012

  • - - Enfin libres et à la maison . Toutes ces craintes des derniers jours accompagnées d'histoires affolantes les concernant se sont avérées fausses si l'on doit juger d'après leur bon moral et la bonne forme du photographe William Daniels et le sourire continue affiché sur le visage de la journaliste Edith Bouvier ! Une chose est certaine , ils ont été utilisés par ceux qui les ont séquestrés , pour soi disant les protéger et les soigner !! La tactique est bien rodée et semble payer puisque les médias y adhèrent à cette version ! Dans chaque conflit , il y a des victimes collatérales et les journalistes et leurs rédactions le savent .. Nous saurons d'avantage sur leur péripétie et mésaventure Syrienne dans les prochains jours .

    JABBOUR André

    01 h 52, le 03 mars 2012

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