Après une présentation du Pr Karam, c’est le ministre de la Culture qui a pris la parole pour souligner « le caractère visionnaire » de l’intérêt que l’USJ accorde à la culture et à la langue japonaises, grâce aux liens qu’elle a tissés avec l’université Keio de Tokyo, ainsi qu’avec l’université Sophia des pères jésuites, qui célèbre cette année, dans la capitale japonaise, le centenaire de sa fondation.
Les Libanais se sont habitués à deux styles de culture : francophone et anglophone, a affirmé en substance le ministre. Conjugués à leur culture arabe, ces acquis culturels leur ont permis au Liban d’élargir leurs horizons aux dimensions du monde. L’ouverture au sein de l’USJ du Centre académique japonais, où la langue japonaise est enseignée et où sont popularisés les arts plastiques et cinématographiques japonais, ainsi que les arts martiaux, comme l’aïkido et le karaté, en est l’un des fruits.
Cet effort gigantesque de l’USJ reflète sa volonté de relever tous les défis, qui est l’une de ses marques caractéristiques depuis sa création, a conclu le ministre, qui s’est félicité de ce que l’USJ participe au renforcement du pluralisme et de la diversité, « instruments privilégiés de règlement des conflits entre collectivités religieuses et ethniques différentes ».
De leur côté, les professeurs Fumiya Hirataka et Kimio Uno, de la faculté de gestion des programmes de l’université de Keio, à Tokyo, ont parlé de l’évolution et du changement du statut de l’université dans la société et des tâches qui s’imposent désormais dans l’enseignement supérieur théorique et appliqué.
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