Cette mesure fait suite à des informations selon lesquelles des armes et des combattants sunnites franchiraient la frontière irako-syrienne, poreuse et longue de 600 km.
Cette semaine, le directeur du Renseignement américain, James Clapper, a déclaré devant la commission sénatoriale des Forces armées qu'Al Qaïda en Irak, qui s'appuie sur les sunnites, pourrait être derrière les attentats à la bombe commis à Damas ainsi qu'à Alep, deuxième ville de Syrie.
Les chiites au pouvoir à Bagdad redoutent un effet de contagion de la crise syrienne et craignent notamment que la chute de Bachar al Assad, qui s'appuie sur un clan alaouite issu du chiisme, n'amène au pouvoir des sunnites partisans d'une ligne dure.
L'émir d'Al Qaïda, l'Egyptien Ayman al Zaouahri, a apporté son soutien au soulèvement contre Bachar al Assad.
"Des mesures nécessaires ont été prises pour renforcer les contrôles aux frontières avec la Syrie qui est le théâtre de turbulences favorisant les infiltrations et des trafics en tous genres, notamment d'armes", a expliqué le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, dans un communiqué diffusé par ses services.
Cette mesure fait suite à des informations selon lesquelles des armes et des combattants sunnites franchiraient la frontière...
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