M. Mikati, un allié du mouvement chiite libanais Hezbollah, lui-même proche de Damas, devait notamment rencontrer Nicolas Sarkozy (16H30) à l'Elysée, puis François Fillon à Matignon (18H00).
Invités par diverses associations, dont "Pour une Syrie libre", à protester contre cette présence, les manifestants brandissaient des photos de Bachar al-Assad et Najib Mikati avec la mention "Soutenir = complicité de crime".
"Bachar criminel, Mikati complice", "Bachar criminel, Poutine complice", scandait également le cortège, maintenu à bonne distance de Matignon.
"Nous avons voulu marquer le coup. (Najib) Mikati a clairement pris position en faveur du régime syrien. Nous demandons à la France de ne pas tenir compte de ce message là", a affirmé à l'AFP un responsable de "Pour une Syrie libre", Hussam Al-Olaywy.
Le Premier ministre libanais, qui a succédé début 2011 au dirigeant pro-occidental Saad Hariri, a été invité pour la première fois en France en signe de bonne volonté après le versement par Beyrouth, en fin d'année dernière, de sa contribution au budget du Tribunal spécial pour le Liban (TSL).
Le TSL doit juger par défaut quatre membres du Hezbollah, auteurs présumés de l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14 avril 2005 à Beyrouth.
Le Hezbollah est farouchement opposé à ce tribunal.
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