Hommage à Laura Émile Bustani

Un proverbe arabe dit : « Si tu ne peux pas être une étoile au firmament, sois une lampe dans ta maison. »
Durant votre enfance et votre adolescence, vous avez été une lampe dans la maison de vos parents. Après votre mariage, vous avez cheminé à la fois dans l’ombre et la lumière auprès du géant que fut votre époux, feu Émile Bustani, et vous avez été une lampe dans votre maison de Yarzé.
Après le décès, ô combien prématuré d’Émile, vous avez courageusement pris les rênes des entreprises qu’il avait créées et vous avez été une lampe à la CAT, à la Banque de l’industrie et du travail et à l’hôtel al-Bustan, éclairant de vos conseils et prodiguant des mots d’encouragement à tout leur personnel, des moins gradés aux plus gradés.
Vous avez certainement été une gardienne d’empire et pendant de nombreuses années la présidente de la société Mothercat. Ce titre vous allait si bien : vous étiez devenue la mère de toute la CAT. Votre entourage social et professionnel reconnaissait votre sublime intuition et appréciait ces valeurs morales d’honnêteté et d’équité que vous n’avez cessé de développer en Myrna, Fouad, Jimmy et Laura et leurs familles, les éclairant encore tous comme une lampe.
Jusqu’à votre dernier souffle, vous vous êtes inquiétée des prouesses et des résultats du groupe CAT que vous aviez tellement à cœur et dont vous honoriez de votre présence toutes les fêtes du 29 février et toutes les fêtes de Noël, prononçant toujours un discours émouvant et un gentil mot à l’attention de chaque membre du personnel qui venait vous saluer.
Vous venez de quitter ce monde et de la lampe que vous fûtes, vous vous êtes soudainement transformée en « étoile au firmament ». De là où vous êtes, vous allez éclairer encore plus tous ceux que vous avez aimés. Tous ceux qui vous ont aimée ont raison de penser que vous n’êtes pas si loin.
Vous êtes simplement de l’autre côté du chemin...

Aziz M. BASSOUL