Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Journaliste de France 2 tué en Syrie: "peine" et "émotion" de Sarkozy

Nicolas Sarkozy a fait part de ses "sentiments émus", de sa "peine" et son "émotion", après la mort du journaliste de France 2, Gilles Jacquier, en Syrie et souligné l"'importance" d'avoir "des hommes courageux pour dire la vérité de ce qui se passe" dans les pays en conflit.

En ouverture de ses voeux aux parlementaires, le chef de l'Etat a rendu hommage à "Gilles Jacquier, ce journaliste de France Télévisions qui vient de perdre la vie en Syrie en faisant son travail d'information".

"Ce qui permet à chacun d'entre nous de se rappeler la difficulté du métier de journaliste, les dangers qu'ils encourent et en même temps l'importance, dans des régimes qui sont ce qu'ils sont, dans les situations qui sont ce qu'elles sont, d'avoir des hommes courageux pour dire la vérité de ce qui se passe", a-t-il ajouté.

"Je suis sûr que toutes les formations politiques ici s'associeront à l'expression de ces sentiments émus, notamment à l'endroit de la compagne de Gilles Jacquier et de tous ses amis de la rédaction et de la profession", a poursuivi le président.

Dans un communiqué, il a dit avoir ressenti "beaucoup de peine et d'émotion" et a ajouté que la France "attend des autorités syriennes qu'elles fassent toute la lumière sur la mort d'un homme qui ne faisait que son métier : informer".

Selon lui, "les journalistes comme Gilles Jacquier font honneur à leur métier, à notre télévision publique et à la France".

Il "adresse à (sa) compagne" ses "condoléances les plus attristées" et indique qu'il a "fait part de sa plus grande sympathie à M. Rémy Pfimlin, président du groupe France Télévisions, dans un courrier qu'il vient de lui adresser et dans lequel il rend hommage à la carrière exemplaire" du journaliste.

Dans un communiqué distinct, le Premier ministre François Fillon a dit avoir "appris avec consternation la mort du journaliste" et "adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses confrères de France Télévisions".

Pour M. Fillon, "il appartient aux autorités syriennes de mettre sans délai tout en oeuvre pour établir les circonstances précises qui ont provoqué (sa) mort".

"Il a payé de sa vie son engagement à témoigner dans des circonstances particulièrement difficiles", ajoute-t-il, assurant que "la France continuera doeuvrer pour que cesse lintolérable répression dont est victime chaque jour la population syrienne".

Dans un autre communiqué, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a déclaré avoir "appris avec une immense émotion la mort brutale dans l'exercice de son métier, ce jour à Homs (Syrie), de Gilles Jacquier, grand reporter de France 2 originaire de Bernex (Haute-Savoie)".

Le président de l'Assemblée, également député de Haute-Savoie, "salue la carrière d'un journaliste, témoin des grands conflits des 20 dernières années, dont le travail et l'engagement exemplaires lui ont valu d'être récompensé par les prix les plus prestigieux comme le Prix Bayeux des correspondants de guerre en 2010 et le Prix Albert-Londres en 2003".
Nicolas Sarkozy a fait part de ses "sentiments émus", de sa "peine" et son "émotion", après la mort du journaliste de France 2, Gilles Jacquier, en Syrie et souligné l"'importance" d'avoir "des hommes courageux pour dire la vérité de ce qui se passe" dans les pays en conflit.En ouverture de ses voeux aux parlementaires, le chef de l'Etat a rendu hommage à "Gilles Jacquier, ce journaliste...