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Dernières Infos - Liban

Hariri : "Il est temps que les observateurs arabes disent la vérité" sur la Syrie

L’ancien Premier ministre Saad Hariri s’en est pris de nouveau aujourd’hui au régime syrien. "C’est incroyable", a-t-il dit via son compte twitter au sujet de la poursuite de la répression syrienne malgré la présence des observateurs de la Ligue arabe en Syrie.

Le régime de Bachar el-Assad pense que signer le protocole de la Ligue arabe "lui donne le droit de tuer", a souligné le leader du Courant du futur. "Il est temps que les observateurs de la Ligue arabe dissent la vérité, la totalité de l’histoire et pas seulement la version que le régime de Bachar veut", poursuit Saad Hariri.

 

Un premier groupe de 50 observateurs est arrivé le 26 décembre pour rendre compte de la situation en Syrie, conformément à un protocole arabe accepté par le pouvoir syrien. Ce protocole prévoit également l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation dans le pays des observateurs arabes et des représentants de la presse. Mais la mission des observateurs n'a pas empêché le régime de poursuivre inlassablement la répression sanglante de la révolte populaire.

 

A un internaute qui lui demandait s’il se rendrait de nouveau en Syrie et rencontrerait le president Assad, Hariri répond "non, je ne le ferai pas".

 

Concernant la controverse qui agite le gouvernement libanais sur la présence, ou non, d’el-Qaëda au Liban, l’ancien Premier ministre déclare que l’on parle de la présence de ce mouvement terroriste au Liban depuis sept ans, depuis l’affaire Abou Adass. "Tout ceci est un grand mensonge".

Abou Adass avait rendu publique  une fausse revendication après l’assassinat de Rafic Hariri, en 2005, au nom d’un groupe baptisé "Victoire et Jihad dans la grande Syrie".

L’ancien Premier ministre Saad Hariri s’en est pris de nouveau aujourd’hui au régime syrien. "C’est incroyable", a-t-il dit via son compte twitter au sujet de la poursuite de la répression syrienne malgré la présence des observateurs de la Ligue arabe en Syrie.
Le régime de Bachar el-Assad pense que signer le protocole de la Ligue arabe "lui donne le droit de tuer", a souligné le...