Les dépouilles de trois Iraniens et de 90 Irakiens ont été remises au poste-frontière de Shalamcha, dans le sud de l'Irak, tandis que des fanfares militaires jouaient les hymnes nationaux.
A l'exception d'un soldat irakien, aucun des corps n'est identifié. Bon nombre des cercueils étaient recouverts du drapeau de leur pays.
Les victimes étaient originaires des zones frontalières dans lesquelles les principales batailles du conflit se sont déroulées.
Vingt ans après la fin de la guerre, le sort de nombreux soldats des deux camps reste inconnu.
"La frontière Iran-Irak est longue, c'est pourquoi la recherche des corps demande beaucoup d'efforts et de temps", a expliqué Mehdi al Tamimi, l'un des responsables du bureau des droits de l'homme du gouvernement irakien à Bassorah.
Depuis 1996, Bagdad a reçu via le seul poste-frontière de Shalamcha 2.229 dépouilles de la part de Téhéran, tandis que 1.473 ont fait le chemin inverse, a précisé Tamimi.
L'échange de dimanche était le septième entre les deux pays depuis 2003.
Les dépouilles de trois Iraniens et de 90 Irakiens ont été remises au poste-frontière de Shalamcha, dans le sud de l'Irak, tandis que des fanfares militaires jouaient les hymnes nationaux.
A l'exception d'un...
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