Le Fonds monétaire international a recommandé mercredi au Liban d'adopter un budget "prudent" en 2012, face entre autres aux incertitudes économiques occasionnées par les troubles en Syrie.
"Des risques élevés exigent un budget 2012 prudent", a indiqué le FMI dans un communiqué publié à l'issue d'une mission de deux semaines à Beyrouth.
"La croissance pourrait s'accélérer à 3 ou 4% en 2012. Mais les risques sont élevés de ne pas voir cette prévision se matérialiser, reflétant entre autres un environnement mondial et régional incertain, en particulier en Syrie", a-t-il ajouté.
"La politique budgétaire devrait viser un léger excédent primaire [hors service de la dette, ndlr] en 2012, ce qui signifierait une orientation budgétaire globalement neutre et maintiendrait sur une pente descendante le ratio de la dette par rapport au PIB", a conseillé l'institution.
Rapportée à la taille de son économie, le Liban a l'une des dettes publiques "parmi les plus élevées au monde", a rappelé le FMI. Sa dernière estimation était de 126% du PIB cette année, contre 134% en 2010.
D'après le Fonds, Beyrouth a les moyens d'améliorer ses comptes publics.
"Les mesures potentielles du côté des recettes comprennent un impôt sur les plus-values, un élargissement de l'assiette de la TVA, une augmentation des prélèvements indirects, et l'abolition de la baisse des taxes sur l'essence décidée en février", a-t-il détaillé.
"Les économies pourraient venir d'une réduction des subventions pour la compagnie d'électricité en réformant le secteur et d'une rationalisation des dépenses courantes non prioritaires, avec une protection sociale mieux ciblée", a-t-il ajouté.
Plus généralement, le FMI attend du Liban qu'il règle le problème de "son manque d'infrastructures" et améliore le climat des affaires, car cela "renforcerait la compétitivité et au final aurait des effets tangibles dans la lutte contre le chômage et la pauvreté".
"Des risques élevés exigent un budget 2012 prudent", a indiqué le FMI dans un communiqué publié à l'issue d'une mission de deux semaines à Beyrouth.
"La croissance pourrait s'accélérer à 3 ou 4% en 2012. Mais les risques sont élevés de ne pas voir cette prévision se matérialiser, reflétant entre autres un environnement mondial et régional incertain, en particulier en Syrie", a-t-il ajouté.
"La politique budgétaire devrait viser un léger excédent primaire [hors service de la dette, ndlr] en 2012, ce qui signifierait une orientation budgétaire globalement neutre et maintiendrait sur une pente descendante le ratio de la dette par rapport au PIB", a conseillé l'institution.
Rapportée à la taille de son économie, le Liban a l'une des dettes publiques "parmi les plus élevées au monde", a rappelé le FMI. Sa dernière estimation était de 126% du PIB cette année, contre 134% en 2010.
D'après le Fonds, Beyrouth a les moyens d'améliorer ses comptes publics.
"Les mesures potentielles du côté des recettes comprennent un impôt sur les plus-values, un élargissement de l'assiette de la TVA, une augmentation des prélèvements indirects, et l'abolition de la baisse des taxes sur l'essence décidée en février", a-t-il détaillé.
"Les économies pourraient venir d'une réduction des subventions pour la compagnie d'électricité en réformant le secteur et d'une rationalisation des dépenses courantes non prioritaires, avec une protection sociale mieux ciblée", a-t-il ajouté.
Plus généralement, le FMI attend du Liban qu'il règle le problème de "son manque d'infrastructures" et améliore le climat des affaires, car cela "renforcerait la compétitivité et au final aurait des effets tangibles dans la lutte contre le chômage et la pauvreté".
Le Fonds monétaire international a recommandé mercredi au Liban d'adopter un budget "prudent" en 2012, face entre autres aux incertitudes économiques occasionnées par les troubles en Syrie."Des risques élevés exigent un budget 2012 prudent", a indiqué le FMI dans un communiqué publié à l'issue d'une mission de deux semaines à Beyrouth."La croissance pourrait s'accélérer à 3 ou 4% en...
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