Cité par l'agence officielle Qna, cheikh Hamad a indiqué avoir discuté de l'affaire du complot présumé avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, en visite à Doha, où il a été également reçu par l'émir du Qatar.
"Nous attendons des preuves sur cette question" et "nous espérons que cela ne soit pas vrai", a-t-il dit, estimant qu'"à son avis le meilleur moyen est que les deux parties se rencontrent pour régler" cette affaire.
"La République islamique et le royaume saoudien sont deux grands Etats et doivent entretenir de bonnes relations", a-t-il déclaré, indiquant que le Qatar, membre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), "est soucieux de la sécurité et de la stabilité de l'Arabie saoudite".
Les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'avoir planifié l'assassinat de l'ambassadeur saoudien à Washington, Adel Jubair. Le principal accusé dans l'affaire, Mansour Arbabsiar, un Américano-Iranien, a plaidé "non coupable" lundi devant un tribunal fédéral de New York.
Jeudi, M. Salehi avait rejeté une nouvelle fois les accusations américaines, en affirmant que l'Iran n'avait aucun "intérêt" à commettre un tel acte contre l'Arabie saoudite.
"C'est une accusation des Etats-Unis qui veulent créer des divisions entre les pays musulmans, en particulier entre l'Arabie saoudite et l'Iran, qui sont les deux plus grands pays et les deux ailes de la nation islamique", avait-il insisté.
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