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Al-Azhar critique la gestion de la mort de Kadhafi

L'université égyptienne d'Al-Azhar, plus haute autorité morale du monde musulman sunnite, a déclaré mardi que les morts devaient être respectés et enterrés, une critique implicite de la façon dont le corps de Mouammar Kadhafi a été donné en spectacle après sa mort.

 

Le communiqué d'Al-Azhar, qui a été publié par l'agence officielle égyptienne Mena, ne mentionne pas le nom de Mouammar Kadhafi.

Mais il fait clairement référence à lui en affirmant vouloir répondre "aux multiples questions" liées à la maltraitance des morts et à d'autres actions violentes, notamment des actes perpétrés par des "régimes tyranniques" pendant les soulèvements arabes.

 

"Nous demandons que tous respectent la position de l'islam qui interdit d'utiliser la violence contre des manifestants pacifiques, mais aussi de maltraiter des blessés et de profaner les corps des défunts ou de les laisser se décomposer sans les enterrer", a déclaré le grand imam d'Al Azhar, Ahmed Al-Tayyeb.

 

Mouammar Kadhafi a été enterré mardi dans le désert, dans un endroit tenu secret, cinq jours après avoir été capturé, tué et exposé au public. La mise en scène macabre qui a suivi sa mort a provoqué une controverse chez les érudits musulmans, qui s'interrogent sur la conformité de ce traitement à la loi religieuse.

 

Un peu plus tôt dans la semaine, le moufti de Libye, Sadeq al Gheriany, avait déclaré que Mouammar Kadhafi n'était pas un musulman et que l'on ne devait donc pas s'en tenir aux rituels funéraires islamiques pour son enterrement, ni prier pour son âme.

 

L'université égyptienne d'Al-Azhar, plus haute autorité morale du monde musulman sunnite, a déclaré mardi que les morts devaient être respectés et enterrés, une critique implicite de la façon dont le corps de Mouammar Kadhafi a été donné en spectacle après sa mort.
 
Le communiqué d'Al-Azhar, qui a été publié par l'agence officielle égyptienne Mena, ne mentionne pas le nom de...