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Sarkozy et Merkel font état de "progrès" sur la crise de la dette

Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont fait état samedi de "progrès" dans les négociations pour stopper la contagion de la crise de la dette dans la zone euro, après plusieurs jours de blocage inquiétant entre Paris et Berlin.
"Nous sommes en réunion en permanence, j'ai encore eu la chancelière cet après-midi (au téléphone, ndlr), il y a des progrès", a déclaré à la presse le chef de l'Etat français à Bruxelles.
Il s'exprimait avant un mini-sommet avec Mme Merkel, ainsi notamment que les présidents de l'UE, Herman Van Rompuy, de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. Objectif: sortir de l'impasse des derniers jours.
"Ce sont des réunions absolument cruciales, il faut trouver des solutions, il faut stabiliser la situation financière, il faut résoudre cette crise financière", a insisté le chef de l'Etat français.
"D'ici à mercredi il faut trouver une solution structurelle, une solution ambitieuse et une solution définitive, il n'y a pas d'autre choix", a encore dit M. Sarkozy.


Peu avant, la chancelière allemande a tenu des propos similaires, se disant optimiste sur les chances de parvenir à un accord "ambitieux", en marge d'une réunion du parti des droites européennes (PPE), près de Bruxelles.
Les ministres européens des Finances qui se sont réunis toute la journée samedi à Bruxelles "ont fait des progrès et nous pouvons atteindre nos objectifs ambitieux d'ici mercredi", a dit la chancelière, à la veille d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 27. "Ce seront des négociations difficiles et c'est pourquoi il est important que la France et l'Allemagne soient actives", a souligné Mme Merkel.


Les dirigeants des pays européens ont programmé deux sommets de crise.
Un premier est prévu dimanche pour dégager les grandes lignes d'un compromis visant à stabiliser la Grèce surendettée, via un effort accru des banques créancières du pays, à recapitaliser les banques du continent pour éviter la contagion de la crise de la dette, et à renforcer le pare-feu financier global de la zone euro.
Le deuxième, le 26 octobre, devra aboutir à des décisions.


Des divergences profondes ont opposé ces derniers jours la France à l'Allemagne sur les moyens de faire face à la crise, et notamment de renforcer le Fonds de secours de la zone euro pour les pays en difficulté, le FESF.
Paris a dû finalement de facto renoncer à l'option qu'elle privilégiait, qui consistait à transformer le FESF en banque, afin qu'il puisse emprunter à la Banque centrale européenne pour apporter son aide aux Etats fragiles. Berlin et la BCE ne voulaient pas en entendre parler, au motif que cela aurait enfreint à leurs yeux l'interdiction juridique faite à l'institut monétaire de Francfort d'aider budgétairement les gouvernements européens.
Vendredi et samedi, les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord à Bruxelles sur deux volets importants.
D'une part, ils demandent que les banques créancières de la Grèce acceptent des pertes beaucoup plus importantes que prévu sur la dette qu'elles détiennent, d'au moins 50%.
D'autre part, un accord de principe a été trouvé samedi pour recapitaliser les banques européennes à hauteur de quelque 108 milliards d'euros pour leur permettre d'amortir le choc.

Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont fait état samedi de "progrès" dans les négociations pour stopper la contagion de la crise de la dette dans la zone euro, après plusieurs jours de blocage inquiétant entre Paris et Berlin."Nous sommes en réunion en permanence, j'ai encore eu la chancelière cet après-midi (au téléphone, ndlr), il y a...