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Mort de Kadhafi: Amnesty évoque un possible "crime de guerre"

Amnesty International a appelé vendredi les nouvelles autorités libyennes à enquêter sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi, avertissant que "si le colonel Kadhafi a été tué après sa capture, cela constituerait un crime de guerre". Les responsables devraient alors comparaître en justice, a déclaré Claudio Cordone, directeur général de l’ONG basée à Londres.

"Enquêter pour savoir si cette mort est ou non un crime de guerre sera sans doute impopulaire. Toutefois le CNT (Conseil national de transition, nouvelles autorités libyennes) doit appliquer les mêmes règles à tous, en garantissant la justice même à ceux qui en privaient les autres", a ajouté Claudio Corone dans un communiqué. "La nouvelle Libye doit se construire sur le respect des droits de l'Homme et la justice, pas sur la vengeance", a-t-il exhorté.

L'ONG souligne "les informations contradictoires" autour de la mort de l'ex-leader libyen.

Capturé vivant jeudi par des combattants libyens près de son fief de Syrte (360 km à l'est de Tripoli), comme l'attestent plusieurs vidéos, Mouammar Kadhafi, 69 ans, est mort peu après dans des circonstances qui restent encore mystérieuses. Ce qui a conduit le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme à demander également vendredi une enquête.

Le chef de l'exécutif du CNT, Mahmoud Jibril, a assuré que Mouammar Kadhafi avait été tué d'une balle dans la tête dans un échange de tirs mais qu'"il était vivant jusqu'à son arrivée à l'hôpital" de Misrata. Mais selon Amnesty international, d'autres responsables du CNT ont affirmé à la presse que l'ex-leader avait succombé à ses blessures avant d'arriver à l'hôpital ou qu'il avait été tué par des combattants après avoir été capturé.

Amnesty demande aussi une enquête sur les circonstances de la mort du fils de l'ex-dirigeant, Mouatassim Kadhafi, dont la dépouille se trouvait jeudi soir dans une maison à Misrata.

 

Amnesty International a appelé vendredi les nouvelles autorités libyennes à enquêter sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi, avertissant que "si le colonel Kadhafi a été tué après sa capture, cela constituerait un crime de guerre". Les responsables devraient alors comparaître en justice, a déclaré Claudio Cordone, directeur général de l’ONG basée à...