Le chef du bloc du changement et de la réforme Michel Aoun a affirmé samedi dans un discours devant des membres de son parti au palais des congrès à Dbayeh que « la corruption fait partie des structures de l’État » et que « si le peuple ne se révolte pas, il n’y aura pas de réformes ». Il ne faut pas répéter les erreurs du passé et il faut y « faire face courageusement », a-t-il ajouté, en précisant que celui qui a mal agi devrait être puni.
« Après les guerres internes, la mentalité milicienne s’est infiltrée au sein des institutions de l’État et ses conséquences ont été pires que celles des guerres », a encore déclaré M. Aoun. « Nous sommes toujours en train de combattre cette mentalité milicienne qui ne respecte pas les lois », a-t-il ajouté. « Nous essayons d’effacer les conséquences psychologiques de la guerre ce qui ne peut se faire qu’à travers la construction des institutions de l’État », a-t-il également indiqué.
« Nous avons combattu pour défendre la souveraineté, l’indépendance et les libertés qu’il faut préserver » ainsi que pour notre présence, et nous n’avons pas participé aux assassinats et aux enlèvements, a en outre affirmé le leader du Courant patriotique libre (CPL).