M. Poutine, le chef du gouvernement italien et l’ex-chancelier allemand, qui entretiennent de longue date des relations d’amitié, devaient « se retrouver en soirée dans une des résidences » du pouvoir russe, a indiqué le porte-parole du Premier ministre, Dmitri Peskov.
Dans la journée, les jeunes admiratrices de l’homme fort du pays, se réclamant de groupes comme « l’Armée de Poutine » ou « On aime vraiment Poutine », ont multiplié les manifestations de leur engouement, parfois osées, pour le Premier ministre.
« Bon anniversaire, Vladimir Vladimirovitch ! », « 59 ans, un très bon âge pour être président ! », « Homme de mes rêves ! », « Comment faites-vous pour avoir l’air aussi fort à cet âge ? », ont brandi sur des pancartes, dansant sur un air des Beatles, une poignée de jolies blondes sur un vidéo-clip visible en ligne hier.
Dans une autre vidéo, de jeunes Russes préparent en petite tenue un gâteau d’anniversaire pour leur héros, goûtant au passage la crème chantilly dans des poses équivoques. Elles se sont ensuite réunies sur une place de Moscou, proposant aux passants de placer des baisers autocollants sur des portraits de M. Poutine.
« C’est un homme qui a de la classe, regardez son portrait ! » a dit une des participantes, Anastassia Okorobkova.
L’ex-agent du KGB, sportif accompli (ceinture noire de judo), cultive soigneusement une image d’homme d’action, se montrant tantôt aux commandes d’un avion, tantôt traquant les bêtes sauvages dans la taïga.
Les initiatives de jeunes Russes lui déclarant leur flamme se sont multipliées ces dernières années, leur spontanéité étant du reste mise en doute par les médias.
Plus insolite, un groupe d’habitants de Saint-Pétersbourg (Nord-Ouest), ville natale du Premier ministre, a indiqué avoir l’intention d’installer dans sa cour une sculpture représentant Konni, le labrador de Vladimir Poutine.
Dans un autre registre, le patriarche de l’Église orthodoxe, Kirill, a envoyé un message à Vladimir Poutine, le félicitant de veiller à « la santé morale » de la société russe, selon Interfax.
(Source : AFP)
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Comme je t'ai découvert lors de notre déjeuner mon cher André, tu m'avais fait l'impression d'un bon vivant, épicurien et aimant les bonnes choses en ce bas monde. Je te rejoins dans tes goûts, mais ce qu'il nous manque à tous les deux c'est pas l'élégance, ni l'âge, mais le pouvoir que donne des fortunes qui nous font rêver.
Jaber Kamel
14 h 13, le 08 octobre 2011