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Arrestation de femmes à Bahreïn: le Hezbollah libanais évoque Guantanamo

L'arrestation et "les mauvais traitements" infligés à un groupe de femmes à Bahreïn sont comparables aux "pratiques terroristes américaines à Guantanamo", a dénoncé jeudi le Hezbollah chiite libanais, qui soutient l'opposition dans le royaume dirigé par des sunnites.

Le principal groupe de l'opposition chiite, Al-Wefaq, avait annoncé lundi que plus de 40 femmes, dont 7 mineures, avaient été arrêtées, maltraitées et battues par les forces de sécurité à Manama pour avoir protesté contre les législatives partielles tenues samedi.

Vingt-six d'entre elles ont été par la suite libérées selon le gouvernement qui a nié que ces femmes aient été maltraitées comme l'a affirmé l'opposition chiite et Amnesty International.

"Ces mesures arbitraires comparables aux pratiques terroristes américaines à (la base américaine de) Guantanamo et à (la prison irakienne d') Abou Ghraïb sont condamnables par toutes les personnes libres de ce monde", a affirmé le Hezbollah dans un communiqué.

"Les autorités bahreïnies ont arrêté ces femmes, ils les ont insultées, menottées, jetées les unes sur les autres et ont tenu des propos offensants à caractère confessionnel", poursuit-il.

"Il s'agit d'une atteinte sans précédent à la dignité de la femme arabe et musulmane", ajoute le parti.

La prison militaire américaine située sur la base navale de Guantanamo à Cuba est devenue le symbole des excès de la "guerre contre le terrorisme" du prédécesseur de Barack Obama, George W. Bush.

Dans la prison d'Abou Ghraïb, près de Bagdad, des détenus irakiens ont été victimes de sévices commis par leurs gardiens américains.

Le Hezbollah, un mouvement armé appuyé par l'Iran, a critiqué sévèrement à maintes reprises la répression à Bahreïn, provoquant la colère de Manama qui l'a accusé d'ingérence.
L'arrestation et "les mauvais traitements" infligés à un groupe de femmes à Bahreïn sont comparables aux "pratiques terroristes américaines à Guantanamo", a dénoncé jeudi le Hezbollah chiite libanais, qui soutient l'opposition dans le royaume dirigé par des sunnites.Le principal groupe de l'opposition chiite, Al-Wefaq, avait annoncé lundi que plus de 40 femmes, dont 7 mineures, avaient...