Un tiers des Israéliens juifs rejettent leurs concitoyens arabes, selon un sondage réalisé en mars par l'Institut israélien pour la démocratie et publié dimanche. A la question de savoir s'ils considéraient les "citoyens arabes d'Israël" comme faisant "partie de la société israélienne", 68% des juifs interrogés et 86% de leurs concitoyens arabes ont répondu par l'affirmative, selon l'étude. De plus, 78% des Arabes interrogés s'estiment l'objet de "discriminations par rapport aux citoyens juifs", une affirmation contestée par 52% des juifs.
La communauté des Arabes israéliens est composée des descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création d'Israël en 1948, et compte 1,2 million de personnes, soit près de 20% de la population d'Israël. S'ils bénéficient d'une égalité de traitement selon la loi israélienne, ils disent souffrir de discriminations dans la pratique, en particulier en matière d'emploi, d'éducation et de financements publics.
Israël Beitenou, le parti ultranationaliste du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, avait fait campagne en 2009 en faveur d'un projet prévoyant d'exiger de la minorité arabe un serment d'allégeance à un "État juif".
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