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Sleiman réitère les engagements internationaux du Liban

Dans une interview accordée à la MTV vendredi soir, le président Michel Sleiman a affirmé que les gouvernements successifs se sont tous engagés à financer le TSL et cela ne devrait pas poser problème à l’avenir. "Le Liban s’engage à respecter la justice internationale et il peut s’engager envers le TSL et les conclusions auxquelles il aboutira", a-t-il ajouté. Le président Sleiman a d'autre part souligné que l’accord de Doha (conclu en 2008) tient toujours dans ses deux volets : sortir le Liban de la crise et ne pas utiliser les armes à l’intérieur.

En ce qui concerne la Finul, le président Sleiman a affirmé que toutes les parties libanaises veulent que la Finul demeure au Liban. Il a également déclaré que la résolution 1701 du Conseil de sécurité est devenue un facteur principal de paix. "Les résolutions internationales sont un facteur de stabilité pour le Liban, donc il faut que ce dernier les respecte, mais le danger serait qu’Israël ne les respecte pas, notamment les résolutions 1559 et 1701", a ajouté le président Sleiman.

Par ailleurs, le chef de l'Etat a relevé que le gouvernement prend des mesures pour protéger les ressources pétrolières et gazières du Liban "et nous avons demandé à la Finul de protéger les frontières maritimes du Liban, si possible". En ce qui concerne l’armée libanaise, le président a affirmé qu’il faut que celle-ci soit "puissante sur le long-terme et qu’elle ne dépende plus des aides qui lui sont accordées".

Le chef de l'Etat a également affirmé que dans le cadre du système électoral actuel, "le meilleur gouvernement est un gouvernement d’union nationale". "Mais un tel cabinet ne peut se faire qu’avec l’accord de toutes les parties, or l’opposition n’a pas voulu participer au gouvernement actuel", a-t-il relevé, avant d'appeler à réformer l’accord de Taëf.

En ce qui concerne les élections législatives, M. Sleiman a souligné que la loi électorale actuelle ne convient plus au système consociatif et elle a créé des regroupements communautaires et il est donc nécessaire de la réformer. Il a souligné la nécessité que les émigrés puissent voter lors des prochaines élections législatives.

Evoquant la situation en Syrie, le chef de l'Etat a déclaré que le Liban est avec la démocratie et les transitions démocratiques mais qu’il est préférable que cela se passe pacifiquement. "Le Liban respecte aussi la charte de la Ligue arabe, notamment l’article 8 qui stipule que chaque Etat respecte les lois des autres Etats et n’intervient pas pour les modifier, a souligné le président Sleiman. Il a souligné qu’il a déjà encouragé à plusieurs reprises le président Assad à appliquer les réformes et à instaurer la démocratie.

Enfin, le chef de l'Etat a affirmé que "les objectifs du patriarche Raï sont les mêmes que ceux de l’ex-patriarche Sfeir", précisant que le patriarche Raï a fait état, dans ses déclarations, des craintes des Libanais et des chrétiens d’Orient.

 

Dans une interview accordée à la MTV vendredi soir, le président Michel Sleiman a affirmé que les gouvernements successifs se sont tous engagés à financer le TSL et cela ne devrait pas poser problème à l’avenir. "Le Liban s’engage à respecter la justice internationale et il peut s’engager envers le TSL et les conclusions auxquelles il aboutira", a-t-il ajouté. Le président...