M. Ban "a transmis la demande palestinienne à la mission du Liban", qui assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil, a dit M. Haq à la presse.
Cette demande historique avait été présentée peu auparavant à M. Ban par le président palestinien Mahmoud Abbas, malgré d'intenses pressions américaines et européennes depuis des mois pour l'en dissuader.
Elle exigera un vote qui prendra des semaines de négociations, les Etats-Unis espérant ne pas avoir à opposer leur veto avec des conséquences négatives pour leur image au Proche-Orient.
"Je ne serai pas surpris que les négociations au Conseil de sécurité traînent jusqu'en octobre, voire novembre", a indiqué Paul Seger, ambassadeur de Suisse à l'ONU.
Les Palestiniens espèrent obtenir au moins neuf voix sur quinze au Conseil, minimum requis pour que leur demande puisse faire l'objet d'une "recommandation" à l'Assemblée générale, passage obligé pour que celle-ci se prononce par un vote à son tour.
Six membres du Conseil de sécurité, permanents ou non, ont déjà dit qu'ils approuveraient la demande palestinienne: Chine, Russie, Brésil, Inde, Liban et Afrique du Sud.
D'autres membres indécis ou n'ayant pas révélé leur position sont la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, le Nigeria, le Gabon, la Bosnie et le Portugal. La Colombie a annoncé qu'elle s'abstiendrait.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban
Macron reçoit Joumblatt : la France « pleinement engagée » dans une désescalade au Liban-Sud