"Un bateau battant pavillon syrien transport des armes a été arraisonné par la Turquie", a-t-il dit à la presse turque à New York où il se trouve pour l'Assemblée générale de l'Onu, cité par l'agence de presse Anatolie.
Il n'a pas précisé quand et où cette opération avait eu lieu.
Indiquant que la Turquie avait fait savoir au régime syrien qu'elle arrêterait tout les transferts d'armes vers ce pays, M. Erdogan a dit: "Si dans l'avenir des transferts d'armes vers la Syrie sont fait par voie aérienne ou terrestre, nous les stopperons et saisirons comme nous l'avons fait" leur cargaison.
Mardi, M. Erdogan a déclaré avoir rompu son dialogue avec la Syrie et que son pays envisageait des sanctions contre le pays voisin, à l'issue d'un entretien avec le président américain, Barack Obama.
"J'ai rompu mes discussions avec l'administration syrienne. Nous n'aurions jamais souhaité en arriver là mais malheureusement cette administration nous a poussé à prendre une telle décision", a dit M. Erdogan.
M. Erdogan a souligné que la Turquie envisageait d'imposer des sanctions contre le voisin syrien et s'engagerait dans des discussions à cet effet avec Washington qui a déjà annoncé de telles mesures.
Il avait réaffirmé que son pays "ne faisait plus confiance à l'administration syrienne".
M. Erdogan, sous qui la Turquie a pris une nouvelle stature de puissance régionale, n'a pas ménagé ses critiques vis-à-vis de la Syrie.
"Le peuple syrien ne croit pas Assad, moi non plus. Nous ne le croyons plus", avait-t-il récemment dit, signe que les liens privilégiés forgés entre son gouvernement et la Syrie, se dénouent.
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