Shane Bauer et Josh Fattal, 29 ans, ont été libérés de la prison d’Evine, dans le nord de Téhéran, où ils ont passé plus de deux ans. Tous deux avaient été arrêtés en juillet 2009 à la frontière irano-irakienne, qu’ils ont toujours affirmé avoir franchie par erreur lors d’une randonnée dans les montagnes du Kurdistan irakien. Ils étaient accompagnés d’une autre Américaine, Sarah Shourd, 32 ans, qui a été libérée en septembre 2010 pour raisons médicales.
Shane Bauer et Josh Fattal ont été condamnés en août en première instance par le tribunal révolutionnaire de Téhéran à huit ans de prison chacun pour « espionnage » et « entrée illégale en Iran ». La détention provisoire des deux hommes, qui ont fait appel de leur condamnation, a été « transformée en caution » d’environ 400 000 USD chacun et ils sont « libérés jusqu’au verdict définitif » de la cour d’appel, a expliqué l’Autorité judiciaire iranienne. La caution a été payée par Oman, selon leur avocat, Me Masoud Shafii. Le même scénario s’était produit pour la libération de Sarah Shourd, dont la caution avait été payée par Oman et qui avait ensuite quitté Téhéran à bord d’un avion envoyé par le sultan omanais Qabous.
La libération de Shane Bauer et Josh Fattal est intervenue après une semaine d’atermoiements de la justice iranienne, irritée par l’annonce qu’en avait faite le président Mahmoud Ahmadinejad le 13 septembre. M. Ahmadinejad avait annoncé que Téhéran avait décidé ce « geste humanitaire » en affirmant qu’il interviendrait « dans les prochains jours ». L’Autorité judiciaire avait toutefois immédiatement démenti toute décision de libérer les deux hommes, critiquant l’annonce présidentielle.
Bien que l’avocat Shafii ait confirmé avoir été informé officiellement de la décision de libérer ses clients, le versement de la caution réclamée a été retardé de jour en jour pendant une semaine dans l’attente de la signature d’un juge officiellement « en congé ».
Les tensions sont chroniques entre le gouvernement Ahmadinejad et le pouvoir judiciaire, dominé par le courant religieux ultraconservateur regroupé autour du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Mais elles se sont aggravées ces derniers mois après une offensive politique et judiciaire des ultraconservateurs contre l’entourage du président, surtout son directeur de cabinet Esfandiar Rahim Machaie accusé d’un « déviationnisme » nationaliste et antireligieux visant à saper le régime islamique.
(Source : AFP)
Nemo auditur turpidunam allegans, ces 3 espions comprendront a leurs propres frais qu'on ne s'avanturent pas dans l'antre de l'ours qui connait mieux que personne tous les recoins de sa demeure. Ils ont ete relaches pour que Josh, Bauer et Sarah les bien nommes aillent faire le rapport que l'Iran n'est pas une passoire a espions en herbe. On se souvient de cette specialiste en nucleaire, fille de parents scientifiques nucleaires du nom de Rais, francaise de nationnalite, qui s'est aussi adonnee a cette pratique du temps du "soulevement" iranien.
09 h 25, le 22 septembre 2011