Dans leur résolution, les députés dénoncent également "l'escalade dans le recours à la force contre des manifestants pacifiques et les persécutions brutales et systématiques à l'encontre des militants réclamant la démocratie, des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes".
Ils demandent une enquête "indépendante, transparente et effective" sur les "meurtres, arrestations, détentions arbitraires et cas de disparition forcée ou de torture dont sont accusées les forces de sécurité syriennes".
L'UE demande le départ du président syrien depuis la mi-août, comme les Etats-Unis.
"Il n'y a plus d'avenir pour la Syrie avec ce régime, et nous pensons que le président Assad doit être écarté", a rappelé mercredi le secrétaire d'Etat polonais aux Affaires européennes Mikolaj Dowgielewicz, dont le pays préside l'UE.
Le 18 août, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton avait, en même temps que plusieurs dirigeants européens, et que le président américain Barack Obama, estimé qu'il était nécessaire que le président syrien quitte le pouvoir.
Le vote de cette résolution survient alors que l'UE est en passe d'adopter un paquet de sanctions renforcées contre la Syrie, qui pourrait comprendre, outre une interdiction d'investissements pétroliers, l'interdiction d'alimenter la banque centrale syrienne en billets imprimés en Europe.
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