Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Nucléaire : la Russie aura « d'autres projets » que Bouchehr en Iran

La Russie va coopérer à l'avenir avec l'Iran à « d'autres projets dans le domaine de l'énergie nucléaire » que la centrale électrique de Bouchehr, a déclaré le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko.

« Je peux dire avec certitude qu'à l'avenir nous aurons davantage de coopération (avec l'Iran) pour la centrale de Bouchehr mais aussi pour le développement d'autres projets dans le domaine de l'énergie nucléaire », a déclaré dimanche Sergueï Chmatko, en visite à Téhéran. Lors d'une conférence de presse à Téhéran avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, M. Chmatko n'a pas précisé si les « autres projets » évoqués incluaient de nouvelles centrales nucléaires, ni à quelle échéance ils étaient envisagés.

M. Chmatko a toutefois rappelé que « l'énergie nucléaire traverse une mauvaise passe dans le monde » après la catastrophe de Fukushima, au Japon. « Il faut être conscient que notre coopération devra tenir compte des nouveaux niveaux de sécurité exigés de la communauté internationale pour les futurs projets nucléaires » dans le monde, a-t-il souligné.

Le chef du programme nucléaire iranien, Fereydoun Abbasi Davani, avait affirmé en août que la Russie avait fait des « propositions » à l'Iran pour la construction de nouvelles centrales, dans le cadre de « négociations » sur la coopération entre les deux pays.

M. Chmatko doit participer lundi à une cérémonie officielle à la centrale de Bouchehr, construite par le Russie dans le sud de l'Iran. Cette première centrale nucléaire iranienne, inaugurée en août 2010 mais dont le réacteur n'a réellement démarré qu'en mai, doit atteindre lundi 40% de sa puissance totale de 1 000 mégawatts. Responsables russes et iraniens ont invoqué à plusieurs reprises les impératifs de sécurité pour justifier les retards répétés dans la mise en service de la centrale de Bouchehr, un projet qui a mis 35 ans à se réaliser. Mais en Iran, certains responsables ont accusé Moscou de faire traîner les choses sous la pression des États-Unis, qui ont tenté en vain d'empêcher la réalisation du projet.

Le programme nucléaire iranien est au cœur, depuis plusieurs années, d'un conflit entre l'Iran et les Occidentaux qui soupçonnent Téhéran, malgré ses démentis répétés de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'activités civiles. L'Iran est sous le coup de six résolutions de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions, condamnant sa politique d'enrichissement d'uranium que Téhéran justifie notamment par les besoins de ses futures centrales.

La Russie va coopérer à l'avenir avec l'Iran à « d'autres projets dans le domaine de l'énergie nucléaire » que la centrale électrique de Bouchehr, a déclaré le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko.
« Je peux dire avec certitude qu'à l'avenir nous aurons davantage de coopération (avec l'Iran) pour la centrale de Bouchehr mais aussi pour le développement d'autres projets dans...