Matar Matar et Jawad Fayrouz, deux députés du Wefaq qui avaient présenté leur démission en février pour protester contre la répression du mouvement de contestation, avaient été arrêtés début mai. Leur procès s'était ouvert le 12 juin devant un tribunal d'exception. Mais les affaires jugées par des tribunaux d'exception ont été renvoyées devant des juridictions civiles dans la foulée de la levée le 1er juin de l'état d'urgence dans le pays.
Selon le communiqué, plusieurs autres personnes, parmi lesquelles figure aussi un avocat, arrêtées lors des protestations populaires hostiles au régime, sont concernées par cette mesure du ministère public, communiquée samedi aux autorités de sécurité avec effet "immédiat". Le parquet précise que les détenus concernés sont libérés "en attendant l'examen de leurs affaires par des tribunaux" civils.
Le 1er juin, Bahreïn, dirigé par une dynastie sunnite, a levé l'état d'urgence instauré mi-mars après un mois de contestation animée essentiellement par les chiites, majoritaires dans la population du royaume, et dont la répression a fait une trentaine de morts.
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