Le ministre britannique de la Défense Liam Fox a estimé dimanche que des militants islamistes pourraient être responsables de l'assassinat du commandant militaire des rebelles Abdel Fatah Yunis, soulignant que leur présence en Libye était indéniable. M. Fox a déclaré à la radio BBC que l'assassinat du chef d'état-major de la rébellion libyenne, attribué par la presse britannique à des éléments d'Al-Qaïda au sein du mouvement rebelle, restait un mystère, mais que l'influence des militants islamistes en Libye était indéniable. Il a souligné que la question de savoir "qui est réellement l'auteur de l'assassinat" n'avait toujours pas de réponse "claire". Selon le ministre, "il serait surprenant qu'il n'y ait pas de militants (islamistes) en Libye", alors qu'il y en a "dans l'ensemble du Moyen-Orient".
La Grande-Bretagne a reconnu mercredi dernier comme seul "gouvernement légitime" en Libye le CNT, organe politique de la rébellion, et l'a invité à s'installer à l'ambassade libyenne à Londres. M. Fox a souligné que Londres continuerait à soutenir le CNT en dépit de l'assassinat. "Les forces de l'opposition en Libye ont toujours été composées d'un mélange de personnes ... et ce sera aux Libyens eux-mêmes de déterminer exactement comment évoluera une structure de pouvoir" après l'ère du régime du colonel Mouammar Kadhafi, a-t-il dit. "L'histoire nous a appris qu'il y a eu des éléments radicaux" dans ce pays, a-t-il ajouté. "L'objectif, au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers la phase de développement et abordons la croissance de la démocratie en Libye, sera de faire en sorte que ces personnes soient marginalisées", a souligné le ministre. Selon lui, nier l'existence de ces éléments islamistes ne serait "pas réaliste".
Les circonstances de l'assassinat jeudi du général Younès, rallié à la rébellion après avoir été un pilier du régime du colonel Kadhafi, sont toujours entourées de mystère. Des rebelles libyens ont mené dimanche un raid sur une usine où étaient cachés des hommes lourdement armés et soupçonnés d'être derrière l'assassinat du général Abdel Fatah Younès, selon le responsable de la sécurité à Benghazi (est), Fareed Juwayli.
La Grande-Bretagne a reconnu mercredi dernier comme seul "gouvernement légitime" en Libye le CNT, organe politique de la rébellion, et l'a invité à s'installer à l'ambassade libyenne à Londres. M. Fox a souligné que Londres continuerait à soutenir le CNT en dépit de l'assassinat. "Les forces de l'opposition en Libye ont toujours été composées d'un mélange de personnes ... et ce sera aux Libyens eux-mêmes de déterminer exactement comment évoluera une structure de pouvoir" après l'ère du régime du colonel Mouammar Kadhafi, a-t-il dit. "L'histoire nous a appris qu'il y a eu des éléments radicaux" dans ce pays, a-t-il ajouté. "L'objectif, au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers la phase de développement et abordons la croissance de la démocratie en Libye, sera de faire en sorte que ces personnes soient marginalisées", a souligné le ministre. Selon lui, nier l'existence de ces éléments islamistes ne serait "pas réaliste".
Les circonstances de l'assassinat jeudi du général Younès, rallié à la rébellion après avoir été un pilier du régime du colonel Kadhafi, sont toujours entourées de mystère. Des rebelles libyens ont mené dimanche un raid sur une usine où étaient cachés des hommes lourdement armés et soupçonnés d'être derrière l'assassinat du général Abdel Fatah Younès, selon le responsable de la sécurité à Benghazi (est), Fareed Juwayli.
Le ministre britannique de la Défense Liam Fox a estimé dimanche que des militants islamistes pourraient être responsables de l'assassinat du commandant militaire des rebelles Abdel Fatah Yunis, soulignant que leur présence en Libye était indéniable. M. Fox a déclaré à la radio BBC que l'assassinat du chef d'état-major de la rébellion libyenne, attribué par la presse britannique à...