"Il n'y a pas d'alternative au dialogue. C'est le seul moyen que les peuples civilisés suivent pour aboutir à la réforme et au changement", a-t-il assuré dans un message au Yéménites.
Il a exhorté dans le même temps toutes les forces politiques à bannir la violence et a souhaité que le ramadan voie un retour au calme dans son pays.
Les opposants de M. Saleh s'emploient à empêcher son retour dans le pays et à un transfert du pouvoir au sommet de l'Etat.
Les puissantes et influentes tribus du Yémen ont annoncé samedi la création d'une coalition pour défendre le mouvement de protestation, qui réclame depuis six mois le départ de M. Saleh, absent du pays depuis près de deux mois.
Le président yéménite, blessé le 3 juin dans un attentat à Sanaa et hospitalisé à Ryad depuis le lendemain, n'a cessé depuis d'appeler au dialogue comme seul moyen de sortir son pays de la crise.
Le dernier de ces appels a été lancé le 18 juillet à l'occasion du 33ème anniversaire de son arrivée au pouvoir.