La crise en Syrie "pèse lourdement sur le Liban", où "il y a une grande inquiétude (...) à ce sujet", a-t-il dit lors d'un point de presse après une réunion du Conseil de sécurité consacrée au Liban.
Il existe "des affrontements confessionnels potentiels au Liban" et "ce qui viendra après (en Syrie) inquiète" chez son voisin, a-t-il ajouté.
M. Williams a cependant indiqué qu'avec Israël, la situation était pour le moment calme. "Fait remarquable, en dépit des tensions et de quelques incidents, la résolution 1701 (de 2006 qui a institué la fin des hostilités entre le Hezbollah et Israël, ndlr) a très bien tenu", a-t-il dit.
M. Williams a évoqué "la tranquillité le long de la ligne bleue" séparant Israël du Liban. Mais "alors que la cessation des hostilités est bien respectée, il n'y a pas de mouvement vers un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.
Le coordinateur de l'ONU a souligné que les Libanais devaient maintenant parler de la question des armes aux mains du Hezbollah et des autres milices.
M. Williams a expliqué que la frontière du Liban avec la Syrie était poreuse, mais que les Occidentaux étaient dans l'incapacité d'affirmer si les livraisons d'armes aux milices libanaises étaient ou non en augmentation depuis la crise en Syrie.
Il a encore souligné qu'en dépit des différends entre Israël et le Liban sur leurs eaux nationales, il espérait que des compagnies pétrolières étrangères viendraient travailler au Liban.
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