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Sport - Cyclisme

Le grand défi d’Alberto Contador dans le Tour de France

Le match attendu entre les cadors de la compétition, Alberto Contador (à gauche) et Andy Schleck (à droite), entre autres, devrait pointer le bout du nez dans les deux prochaines étapes du Tour. Joel Saget/AFP

Alberto Contador abordera aujourd’hui la dernière ligne droite du Tour de France dans une situation qu’il n’a encore jamais connue, un handicap d’environ deux minutes sur ses principaux concurrents.
« Ce n’est pas le plus grand combat de ma carrière, a déclaré hier en conférence de presse le triple vainqueur espagnol de l’épreuve (2007, 2009, 2010). Mais c’est une expérience très motivante. »
Demain au pied des Alpes, si l’écart ne change pas lors de l’étape intermédiaire de Gap la veille, Contador (7e) comptera 2min 11sec de retard sur Frank Schleck, 1min 54sec sur l’Australie Cadel Evans (3e), 1min 45sec sur Andy Schleck (4e).
Ce débours est le résultat de quinze premiers jours de course aux airs de calvaire, durant lesquels le Madrilène a plié mais n’a pas rompu.
Déjà sous pression en raison de son contrôle positif au clenbutérol l’an dernier, il a vu son début de Tour jalonné de contrariétés.
Dès la première étape (2 juillet), il a été ralenti par une chute collective qui l’a relégué à 1 minute et 14 secondes d’Andy Schleck, son principal rival annoncé.
Trois jours plus tard (5 juillet), sur la route du Cap-Fréhel, il a chuté deux fois, apparemment sans conséquence. Mais depuis l’arrivée de la neuvième étape à Saint-Flour (10 juillet), il a expliqué souffrir d’une douleur au genou droit.

Attaquer dans les Alpes
Il est apparu effectivement bien moins à l’aise sur les premières pentes pyrénéennes, incapable de suivre un démarrage de Frank Schleck dans les derniers kilomètres de la montée de Luz-Ardiden.
Mais au plateau de Beille, sans être brillant, il a montré des signes d’amélioration en suivant le rythme de ses concurrents.
« Mon coup de pédale n’était pas ce qu’il devrait être et j’ai changé ma position, mon corps a dû compenser, ce qui a entraîné d’autres problèmes. Mais je suis confiant, je serai mieux que dans les Pyrénées », a-t-il expliqué lundi lors de la journée de repos.
Il l’a affirmé : il lui faudra attaquer dans les grandes étapes alpestres.
« Sans mon retard lors de la première étape, je serais en position de gagner le Tour et je pourrais miser sur le dernier contre-la-montre (20e étape) pour le remporter. Mais vu la situation actuelle, c’est impossible », a-t-il expliqué.
« Il nous faudra saisir toutes les occasions pour revenir dans la course », en ciblant les étapes arrivant au sommet du Galibier (18e étape) et à l’Alpe d’Huez (19e étape).
« Les choses vont être différentes dans les Alpes. Les ascensions sont plus longues, on est plus en altitude. Certains ne seront pas à l’aise », a-t-il estimé.
Il a également mis la pression sur les principaux prétendants : les frères Schleck et Cadel Evans.
« Chaque jour qui passe rend plus compliquée leur victoire dans le Tour », a-t-il estimé à propos des frères luxembourgeois, réputés moins forts que Cadel Evans dans le chrono. Concernant Evans, pas toujours à l’aise avec le statut de favori, il a affirmé à l’inverse que « chaque jour qui passe le rapproche de la victoire ».
(Source : agences)
Alberto Contador abordera aujourd’hui la dernière ligne droite du Tour de France dans une situation qu’il n’a encore jamais connue, un handicap d’environ deux minutes sur ses principaux concurrents.« Ce n’est pas le plus grand combat de ma carrière, a déclaré hier en conférence de presse le triple vainqueur espagnol de l’épreuve (2007, 2009, 2010). Mais c’est une expérience...

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