Cérémonie de remise de diplômes des écoliers des collèges grecs-orthodoxes de Beyrouth

Sous l’égide du métropolite Élias Audi, les écoles relevant de l’évêché grec-orthodoxe de Beyrouth ont organisé mardi au collège de l’Annonciation, à Rmeil, la cérémonie de remise des diplômes à 226 écoliers, en présence des directeurs des écoles des Trois Docteurs, Zahret el-Ihsan, Mar Élias Btina, de l’Annonciation, Notre-Dame, ainsi que de l’école Saint-Quartos pour la formation théologique et de l’école Saint-Romanos pour la musique byzantine.
 Après la messe d’ouverture, la directrice de Zahret el-Ihsan, Hala Skaf, a prononcé un discours au nom de tous les directeurs des écoles grecques-orthodoxes de Beyrouth, suivie de Lama Saouma et de Romy Chamoun, qui ont prononcé un mot au nom de Zahret el-Ihsan, puis de Diala Ahwache et Rawan Daghime. Ces dernières ont chacune prononcé un discours au nom des diplômés de Mar Élias Btina et de l’École Notre-Dame.
 Mgr Audi a ensuite pris la parole, soulignant d’emblée que les connaissances acquises « n’étaient pas seulement nécessaires pour réussir aux examens mais sont fondamentales pour développer la culture des écoliers, élargir leur horizon, construire leur personnalité et les doter du bagage dont ils ont besoin avant qu’ils n’empruntent le chemin d’une culture plus vaste ».
 S’adressant aux écoliers, il leur a conseillé de « ne pas perdre du temps dans des choses inutiles », avant de rappeler que les années passées à l’université sont les plus belles. Tout en leur expliquant les avantages de l’éducation tant au niveau personnel qu’au niveau pédagogique, Mgr Audi les a encouragés à « être sélectifs pour s’éloigner de tout ce qui, en ces temps modernes, peut leur causer du tort, et à employer leur potentiel pour s’édifier dans leur propre intérêt ainsi que dans l’intérêt de leur entourage et de leur pays ». Il les a aussi invités à privilégier, tout au long de leur vie, la tolérance, l’ouverture sur l’autre et le partenariat.
 « La génération qui vous a précédé a vécu les conséquences de la guerre faite par la génération d’avant. Que la vôtre soit celle de la paix, de la créativité et du changement vers le meilleur. La science et la connaissance génèrent le changement parce qu’ils développent dans l’être humain une nouvelle pensée et une volonté libre », a conclu le métropolite.