Le collège des Saints-Cœurs Sioufi fête son 75e anniversaire

La grande cour du collège des Saints-Cœurs Sioufi s’est métamorphosée le temps d’une soirée, jeudi, pour accueillir les festivités du 75e jubilé de l’établissement. La soirée a rassemblé le corps professoral, les membres de l’amicale des anciens et du comité des parents.
Étaient notamment présents le ministre des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, les ministres Ziyad Baroud et Sélim Sayegh, la supérieure générale des Saints-Cœurs, sœur Daniella Harrouk, Mgr Paul Dahdah, évêque de la communauté latine au Liban, et Christophe Chaillot, attaché de Coopération éducative et directeur du CLE au Centre culturel français.
La directrice du collège a insisté, dans son mot de bienvenue, sur le but premier « d’un établissement prônant sans cesse l’excellence en toutes circonstances ».
C’est en 1936 que le collège de Sioufi a été fondé dans un bâtiment qui remplaça un grand jardin d’orangers et d’oliviers.
Le collège devint la pierre angulaire de l’édifice de la Congrégation des Saints-Cœurs. En 1954, l’école primaire obtient l’autorisation du gouvernement d’être transformée en école secondaire. En 1960, le collège comptait 150 filles pensionnaires et 800 élèves.
En 1965, une annexe interne au bâtiment de l’école a été ajoutée. Jusqu’au début des années 70, le collège se composait d’un internat et d’un externat. L’éducation était exclusivement féminine et, parmi les élèves de Sioufi, on pouvait compter des Égyptiennes, des Iraniennes, des Françaises, des Chypriotes et d’autres, vu la remarquable réputation du collège.
Avec la guerre en 1975, le collège devint uniquement externe et commença à devenir mixte afin de recevoir les garçons du quartier qui ne pouvaient plus risquer, en ces temps difficiles, d’aller dans d’autres établissements scolaires.
À la rentrée 2002 fut inauguré le nouveau bâtiment de Sioufi, et pour la première fois une garderie commence à recevoir des enfants de moins de 3 ans.