"Nous avons affirmé notre désir de paix en Libye depuis le début. Personne n'a écouté. Nous ne pardonnerons jamais, nous n'oublierons jamais, nous sommes là: sur notre terre unis avec notre leader (Kadhafi). Nous sommes prêts pour la paix et prêts pour le combat pour notre liberté et notre honneur", a-t-il dit.
Le ministre, qui lisait un communiqué devant les correspondants de la presse internationale à Tripoli, a en outre condamné un raid aérien "injustifié" contre un quartier résidentiel, tuant dans les premières heures de dimanche, neuf civils, dont deux enfants, et blessant 18 autres selon le régime.
Il a estimé que les "bombardements délibérés" de sites civils était "un appel direct à tous les peuples libres du monde et à tous les musulmans pour lancer un jihad global contre l'Occident oppressant et criminel et pour ne pas permettre à des organisations criminelles comme l'Otan de décider du futur des autres pays indépendants et souverains".
Le porte-parole du gouvernement Moussa Ibrahim a tenu à préciser par la suite aux journalistes que le mot "Jihad" n'était "pas utilisé dans le sens islamique du terme" en allusion à la guerre sainte à laquelle appelle l'organisation terroriste d'Al-Qaïda contre l'Occident.
"Jihad ici veut dire lutte", a-t-il dit.
La Libye est en proie à une révolte depuis le 15 février qui s'est transformé en conflit armé entre les rebelles et le régime Kadhafi.
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