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Une ex-chef de la diplomatie française plaide la fermeté face à la Syrie

L'ancienne ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a jugé dimanche sur la chaîne Canal + qu'il fallait que la communauté internationale se montre "plus efficace" et plus "ferme" face à la répression brutale de la contestation en Syrie.
"Je ne sais pas s'il faut intervenir militairement mais il faudrait sans doute être plus efficace", a-t-elle affirmé, interrogée sur la situation en Syrie.
"Je ne peux que déplorer le fatalisme de la communauté internationale", a-t-elle indiqué. "On ne peut pas simplement être passif et dire +cela n'est pas bien+" alors qu'il y a "des morts lorsque des gens manifestent leurs idées", a-t-elle ajouté.
"Il faut que la communauté internationale, comme elle l'a fait ailleurs, soit en mesure de montrer beaucoup plus fermement ce qu'est sa réprobation de telles attitudes", a-t-elle plaidé.
Michèle Alliot-Marie, remplacée au Quai d'Orsay par Alain Juppé en février, avait été contrainte de démissionner après avoir accumulé erreurs de jugement et maladresses durant la révolution en Tunisie, de ses vacances fin 2010 dans ce pays à une offre de coopération policière au régime de Ben Ali le 11 janvier, trois jours avant la chute de l'ex-président tunisien.
Damas a étendu samedi ses opérations militaires dans le nord-ouest du pays, proche de la Turquie où des milliers de Syriens ont fui ces derniers jours, avec l'objectif d'étouffer toute contestation.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, 1.309 civils et 341 membres des forces de sécurité ont été tués dans des violences depuis le début du mouvement de contestation le 15 mars.
L'Union européenne, qui a déjà pris des sanctions contre plusieurs personnalités du régime, dont le président Bachar al-Assad, pourrait décider cette semaine d'un nouveau train de mesures en marge d'un sommet européen à Bruxelles.
De leur côté, les Etats-Unis envisagent de faire poursuivre les responsables syriens pour "crimes de guerre" afin d'augmenter la pression sur le régime, selon deux hauts responsables américains.
L'ancienne ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a jugé dimanche sur la chaîne Canal + qu'il fallait que la communauté internationale se montre "plus efficace" et plus "ferme" face à la répression brutale de la contestation en Syrie."Je ne sais pas s'il faut intervenir militairement mais il faudrait sans doute être plus efficace", a-t-elle affirmé, interrogée...