M. Chtayyeh a également estimé que la bataille diplomatique avec Israël se jouerait sur l'Europe, à quelques heures d'une visite de la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton.
"Nous allons de toute façon aux Nations unies, qu'il y ait ou non des négociations", a déclaré M. Chtayyeh lors d'un point de presse à Ramallah, estimant toutefois faibles les chances d'une reprise des pourparlers, bloqués depuis huit mois.
"Nous pensons que ce n'est pas l'un ou l'autre, mais qu'aller aux Nations unies et négocier peuvent aller de pair et se compléter", a-t-il indiqué, jugeant que l'entrée d'un Etat de Palestine à l'ONU permettrait de compenser le déséquilibre entre les parties et d'établir des "références claires" pour les négociations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué mercredi vouloir réunir "une majorité morale" d'au moins trente pays pour voter contre la reconnaissance par l'ONU d'un Etat palestinien sur l'intégralité des territoires palestiniens occupés en 1967: Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza.
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