Des divisions de l'armée pourchassaient les "éléments armés" dans les futaies et montagnes environnantes, a ajouté la télévision.
Selon la télévision, l'armée a retiré dix corps de membres des forces de sécurité d'une fosse commune, la plupart des corps avaient la tête et les membres coupés.
Ville de 50.000 habitants, Jisr al-Choughour est quasi-déserte depuis une semaine en raison des combats qui s'y déroulent. Le régime parle d'affrontements avec des "groupes armés", des témoins évoquent plutôt une mutinerie et un ratissage méthodique et sanglant des autorités.
La télévision publique avait auparavant annoncé que l'armée était entrée dimanche à Jisr al-Choughour pour en "expulser les groupes armés", ajoutant que des heurts violents ont opposé les divisions de l'armée et des éléments des groupes armés barricadés dans la périphérie et à l'intérieur de la ville".
En reprenant la ville, les militaires ont découvert "une fausse commune" contenant les dépouilles des agents tués lors de l'attaque du QG de la Sécurité, le 6 juin, a annoncé la télévision. Selon Damas, 120 policiers ont été tués ce jour-là par des "groupes armés", dont 82 au QG.
Mais des opposants et des témoins ont contesté la version officielle et ont affirmé que les policiers avaient péri lors d'une mutinerie.
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