"La situation dangereuse qui prévaut actuellement rend particulièrement urgente une réaction claire du Conseil de Sécurité des Nations unies", a précisé Guido Westerwelle, dont le pays occupe un siège non-permanent au Conseil.
"Nos efforts politiques et diplomatiques portent sur l'adoption le plus vite possible de la résolution que nous avons préparée (avec la Grande-Bretagne, la France et le Portugal)", a ajouté M. Westerwelle.
Il a poursuivi: "Je condamne les actions des dirigeants syriens dans le nord du pays. La violence et l'usage d'armes lourdes menacent de provoquer une crise humanitaire".
"J'appelle les responsables à Damas à mettre immédiatement un terme à la violence et à autoriser l'assistance humanitaire et les secouristes à accéder aux zones en crise" a-t-il souligné.
La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal se sont déclarées frustrées par l'opposition de certains des quinze membres du Conseil de Sécurité à l'adoption d'une résolution et ont poursuivi leurs consultations en coulisses.
La Russie et la Chine, membres permanents disposant d'un droit de veto sont opposées à la résolution tandis que l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde ont exprimé de sérieuses réserves.
Selon la télévision syrienne, dimanche, l'armée régulière aurait eu à livrer de violents combats contre des "bandes armées" à Jisr Al-Shugur, la ville où des membres de la sécurité syrienne ont été tués ce mois-ci.
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