"Il y a un besoin de davantage de pression sur le régime", ont estimé lors d'un point presse les organisateurs de la "Coalition nationale de soutien à la révolution syrienne", une conférence qui a réuni samedi et dimanche plus de 200 personnes issues de la diaspora syrienne à l'étranger.
"Il est très important d'imposer l'isolation diplomatique au régime syrien, et de ne pas lui permettre d'être représenté dans les instances internationales", ont-ils ajouté.
L'UE et les Etats-Unis notamment ont imposé ces dernières semaines des sanctions visant Bachar el-Assad et ses proches.
La création par le président syrien d'un organisme chargé de lancer le "dialogue national" a été dénoncée comme "une farce".
"On ne peut pas parler actuellement de dialogue national", alors que la répression bat son plein en Syrie, ont-ils estimé.
La conférence a été organisée dans la foulée de celle qui s'est déroulée mercredi dernier à Antalya en Turquie. D'autres conférences seront organisées ailleurs à l'étranger prochainement, a expliqué à l'AFP l'un des organisateurs, le docteur Bassem Hatahet.
Mercredi à Antalya, un "Congrès pour un changement en Syrie" avait déjà réuni quelque 300 opposants. Dans un communiqué, les participants avaient exigé une "démission immédiate" du président syrien et appelé à des élections parlementaires et présidentielle libres en Syrie.
Venu à Bruxelles participer à la conférence, Badreldian Bahrou, un dentiste résidant en Arabie Saoudite et qui était déjà à Antalya, se dit "sûr que Bachar el-Assad va partir. La question est de savoir quand et à quel prix".
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