Dans leur centre d'accueil à Sin el-Fil « la porte leur est ouverte en journée : on leur offre un repas chaud, une aire de repos, des leçons de couture... Un soutien psychologique leur est fourni par des assistantes sociales et des psychologues afin de leur assurer les conditions humaines nécessaires au changement de leur vie et au rétablissement de leur dignité », déclare Houda Kara, responsable du centre.
Par ailleurs, constatant que certaines femmes finissaient en prison, Dar al-Amal intervient pour les sortir ou souvent pour améliorer leurs conditions de détention par un suivi psychologique à l'intérieur même des murs de la prison, dans la perspective d'une réinsertion sociale et un avenir meilleur. Bien que les résultats soient modestes, les assistantes sociales continuent de se battre. L'association poursuit d'ailleurs son projet qui, prochainement, deviendra réalité, visant à installer un accueil de nuit, permettant d'assurer la sécurité de ses protégées. D'autre part, elle concentre ses efforts sur un projet d'amendement de la loi qui se contente de sanctionner les prostituées sans jamais inquiéter les clients.
Plusieurs associations, dont la communauté Mariam et Marthe, Caritas, Kafa, Dar al-Amal, sont actives dans ce secteur. Cette dernière, « Foyer de l'espoir », travaille d'arrache-pied pour tenter de sortir de leur galère des prostituées, des femmes battues, violentées. Une poignée d'éducateurs spécialisés est régulièrement sur le terrain dans les secteurs « à...
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