"Les Syriens ont été brutalisés au-delà de l'imaginable pendant 48 ans par le régime du Baas. Maintenant, ils sont arrivés à un tournant", écrit l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie, basée au Caire, en référence au parti au pouvoir depuis 1963.
"Des informations fiables venues de Syrie font état d'un mépris grandissant, persistant et choquant des droits de l'Homme de la part de l'armée et des forces de sécurité", ajoute le texte.
"Des informations révèlent que des patients ont été (...) enlevés dans des hôpitaux et emmenés dans des prisons militaires, se retrouvant privés de soins et traitements de base (...)".
Le groupe appelle l'ONU à faire pression sur les autorités syriennes pour qu'elles libèrent tous les prisonniers de conscience, cessent la violence et appliquent des réformes démocratiques.
Selon l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie, plus de 1.100 personnes ont été tuées et 4.500 blessées dans les violences qui ont marqué les manifestations lancées à la mi-mars. Dix mille personnes ont par ailleurs été arrêtées, selon la même source.
Le régime de Bachar el-Assad attribue ces violences à des "groupes terroristes armés" soutenus par des islamistes ou des agitateurs étrangers.
Les journalistes étrangers sont interdits de se déplacer dans le pays pour couvrir les troubles et le régime y impose un black-out total.
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