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Lifestyle - Insolite

Les plus beaux barbus et moustachus du monde

Le gagnant de l’excentrique championnat du monde des plus belles barbes et moustaches, Elmar Weisser (deuxième rangée, au centre), entouré d’autres candidats. Jonathan Nackstrand/AFP

Qu'ils aient moustache de Dali ou barbe jusqu'au nombril, les plus beaux « poilus » du monde, réunis le week-end dernier pour un excentrique championnat du monde en Norvège, cultivent leur pilosité comme d'autres leur jardin, symbole exubérant de leur personnalité. « Cela fait quatre heures que je me prépare. Je me suis levé à cinq heures du matin », explique Gerhard Knapp, un Allemand à l'imposante barbe brune et blanche. Avec quatre niveaux et une bonne quarantaine de centimètres d'envergure, l'ensemble n'est pas sans évoquer un sapin de Noël. Le réveil est le moment le plus difficile, lorsqu'on retrouve sa moustache « pendante d'un côté et écrasée contre la joue de l'autre », explique Jake Crage, Britannique de 48 ans au chapeau melon et à la moustache forcément « anglaise », fine et droite. Bryan Nelson, lui, ne fait pas dans la finesse. Cet ingénieur du son texan de 39 ans est candidat dans la catégorie « barbe naturelle ». Là où Gerhard et Hans-Peter font de l'ouvrage comme Le Nôtre à Versailles, Bryan, chemise canadienne et salopette, est plus du genre forestier : pas rasé depuis août 2005, et sa barbe descend désormais sous son nombril. « Quand je transporte quelque chose, ou que je dois utiliser mes mains, je la rentre dans ma chemise. Sinon, elle se prend dans les câbles ou dans les jointures des portes », s'amuse-t-il. Organisé tous les deux ans depuis 1995, le championnat du monde de barbes et moustaches, qui rassemblait cette année plus de 160 concurrents de 15 pays, est le clou pour ces hurluberlus de tout poil. Répartis dans 3 groupes (moustaches, barbes partielles et barbes intégrales) et 17 catégories allant des rouflaquettes à Garibaldi en passant par les barbichettes chinoises, impériales ou de mousquetaires, les lauréats se sont affrontés ensuite dimanche soir pour le convoité titre général toutes catégories. Celui-ci est finalement revenu à un barbu allemand de 47 ans, Elmar Weisser, grâce à une œuvre capillaire sophistiquée comprenant un élan et un drapeau norvégien. Coiffeur de profession, Elmar Weisser est un habitué : il avait déjà brillé aux Mondiaux allemands de 2005 avec une barbe en forme de porte de Brandebourg, puis à ceux de Brighton en Angleterre en 2007 avec une barbe figurant le Tower Bridge de Londres.
(Source : AFP)
Qu'ils aient moustache de Dali ou barbe jusqu'au nombril, les plus beaux « poilus » du monde, réunis le week-end dernier pour un excentrique championnat du monde en Norvège, cultivent leur pilosité comme d'autres leur jardin, symbole exubérant de leur personnalité. « Cela fait quatre heures que je me prépare. Je me suis levé à cinq heures du matin », explique Gerhard Knapp, un...

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