Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que les Palestiniens s'appliqueraient à ne donner aucun argument à Israël pour présenter la réconciliation avec le Hamas comme un manquement à leurs engagements.
"Nous allons former un gouvernement palestinien de personnalités indépendantes, dont nous sommes convenus de définir les missions, afin de ne donner aucun prétexte à Israël", a déclaré M. Abbas dans une allocution télévisée.
Il s'exprimait à l'occasion de la "Nakba (catastrophe)", selon l'appellation dans le monde arabe de la création de l'Etat d'Israël en 1948 et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi.
"Nous savons aujourd'hui qu'il y a une campagne du gouvernement israélien, en particulier aux Etats-Unis, pour dire que l'accord avec le Hamas signifie la renonciation à la paix, justifier la confiscation de nos fonds, l'imposition de sanctions financières, et le blocage de la reconnaissance par les Nations unies d'un Etat palestinien en septembre", a indiqué M. Abbas.
"Notre réponse doit être le respect collectif de nos engagements, qui renforce notre position intérieure, régionale et internationale", a-t-il dit.
"Nous sommes engagés à toutes les références du processus de paix et aux accords que nous avons signés, et si la partie israélienne s'y soustrait, c'est elle qui se soustrait aux accords, qu'elle en porte la responsabilité", a-t-il argumenté.
"Il ne nous en coûte rien de faire ce qui est juste et nous laissons les autres commettre des fautes", a poursuivi le dirigeant palestinien.
Des délégations des mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas se retrouvent lundi au Caire pour discuter de la formation d'un gouvernement d'entente, en vertu d'un accord de réconciliation conclu le 27 avril et paraphé par l'ensemble des formations palestiniennes le 3 mai.
"Nous allons former un gouvernement palestinien de personnalités indépendantes, dont nous sommes convenus de définir les missions, afin de ne donner aucun prétexte à Israël", a déclaré M. Abbas dans une allocution télévisée.
Il s'exprimait à l'occasion de la "Nakba (catastrophe)", selon l'appellation dans le monde arabe de la création de l'Etat d'Israël en 1948 et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi.
"Nous savons aujourd'hui qu'il y a une campagne du gouvernement israélien, en particulier aux Etats-Unis, pour dire que l'accord avec le Hamas signifie la renonciation à la paix, justifier la confiscation de nos fonds, l'imposition de sanctions financières, et le blocage de la reconnaissance par les Nations unies d'un Etat palestinien en septembre", a indiqué M. Abbas.
"Notre réponse doit être le respect collectif de nos engagements, qui renforce notre position intérieure, régionale et internationale", a-t-il dit.
"Nous sommes engagés à toutes les références du processus de paix et aux accords que nous avons signés, et si la partie israélienne s'y soustrait, c'est elle qui se soustrait aux accords, qu'elle en porte la responsabilité", a-t-il argumenté.
"Il ne nous en coûte rien de faire ce qui est juste et nous laissons les autres commettre des fautes", a poursuivi le dirigeant palestinien.
Des délégations des mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas se retrouvent lundi au Caire pour discuter de la formation d'un gouvernement d'entente, en vertu d'un accord de réconciliation conclu le 27 avril et paraphé par l'ensemble des formations palestiniennes le 3 mai.
Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que les Palestiniens s'appliqueraient à ne donner aucun argument à Israël pour présenter la réconciliation avec le Hamas comme un manquement à leurs engagements."Nous allons former un gouvernement palestinien de personnalités indépendantes, dont nous sommes convenus de définir les missions, afin de ne donner aucun prétexte à...