Brèves

Afghanistan
Évasion à Kandahar : plusieurs responsables arrêtés
Le directeur de la prison de Kandahar, la grande ville du sud afghan, ainsi que sept membres du personnel et des policiers ont été arrêtés après l'évasion par un tunnel d'environ 500 talibans, dans la nuit de dimanche à lundi, selon un responsable policier. « Nous les avons arrêtés parce que nous pensons que certains ont apporté leur aide à l'évasion et que d'autres ont été négligents », a indiqué à l'AFP un responsable de la police, sous le couvert de l'anonymat. Cette évasion est un camouflet pour le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'OTAN.

Pakistan
Nouvel attentat contre la marine à Karachi : au moins 5 morts
Un nouvel attentat visant des officiers de marine pakistanais, le troisième en deux jours à Karachi, a fait cinq morts - dont quatre marins - et plus d'une quinzaine de blessés hier, selon des responsables locaux. Mardi matin, deux attaques similaires, des bombes déclenchées au passage de bus transportant des marins, avaient tué quatre personnes et en avaient blessé une soixantaine dans la principale ville portuaire du pays. Les trois attaques ont été revendiquées hier par un porte-parole des rebelles du Mouvement des talibans du Pakistan.

Côte d'Ivoire
L'ex-putschiste « IB » tué par les forces de Ouattara
Les forces du président ivoirien, Alassane Ouattara, ont tué mercredi soir l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit « IB », chef du « commando invisible » dans le nord d'Abidjan, qui était perçu comme une menace par le pouvoir même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo. M. Ouattara avait appelé vendredi dernier l'ex-putschiste de 1999 et 2002 à désarmer ses hommes, sous peine d'y être contraint par la force. « IB » avait demandé à être reçu par le chef de l'État pour se mettre à sa disposition. Son entourage avait mis en cause le Premier ministre Guillaume Soro, accusé de faire obstacle à cette demande. M. Soro a été l'adversaire historique d'Ibrahim Coulibaly au sein de la rébellion.

Burkina Faso
La contestation s'amplifie
Une semaine après la formation d'un nouveau gouvernement, la contestation s'amplifie au Burkina Faso où des policiers, suivant l'exemple de militaires, se sont mutinés mercredi soir et hier dans plusieurs villes, dont la capitale, après une nouvelle manifestation à Koudougou. Pour la première fois depuis le début des contestations populaires en février, des policiers de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) à Ouagadougou se sont mutinés, tirant en l'air avec leurs armes, dans et à l'extérieur de leur caserne. Le mouvement s'est en outre étendu au commissariat central de la capitale, ainsi qu'à la direction générale de la police. Les policiers ont érigé des barricades tout autour du commissariat central. Les policiers réclament de meilleures rémunérations.

Nigeria
Deux États affectés par les violences élisent leurs gouverneurs
Les électeurs de Kaduna et Bauchi, deux États du nord du Nigeria affectés par des émeutes meurtrières après la présidentielle, élisaient hier leur gouverneur et leur Parlement local alors que le pays redoute de nouvelles violences. Ces élections locales s'étaient déroulées mardi dans le reste de cette vaste fédération anglophone de 36 États et de près de 160 millions d'habitants. Kaduna et Bauchi ont été les épicentres des émeutes ayant éclaté après la présidentielle du 16 avril, remportée par le chef de l'État Goodluck Jonathan.